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20 août 2014

Cameroun : Mgr Adalbert Ndzana appelle à l’union sacrée contre Boko Haram

Classé dans : Non classé — ganola @ 13 h 06 min

L’évêque catholique romain s’est exprimé ce vendredi 15 août 2014, à l’occasion de la fête de l’Assomption en la cathédrale de Mbalmayo.
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Selon le serviteur de l’Eternel, nul ne doit instrumentaliser la religion pour semer la terreur et la désolation. Les musulmans et les chrétiens doivent tous se liguer contre la secte islamique Boko Haram. Personne ne doit verser le sang au nom de ses intérêts. La paix et la stabilité étant des ingrédients indispensables pour un pays, il ne faut pas soutenir ceux qui veulent d’une manière ou d’une autre empoisonner les esprits. Les musulmans et les chrétiens prônent l’amour du prochain et partant la cohésion sociale. Les fidèles catholiques romains doivent prier la Sainte Vierge Marie pour que le Cameroun reste et demeure un îlot de paix.
Les gens qui s’attaquent à la communauté musulmane nationale se trompent de combat. Le label Boko Haram est le produit d’un groupe d’individus. Ce groupe s’appuie sur son idéologie hors commun pour tuer, brûler et kidnapper. Chacun doit donc à son niveau, se battre pour venir à bout de la nébuleuse Bokom Haram. Il s’agit de neutraliser toutes les forces du mal qui menacent dangereusement la paix. La stigmatisation ne doit donc pas être à l’ordre du jour. Tout homme vêtu d’une gandoura n’est pas forcément un membre de la secte Boko Haram. Comme disent les Ecritures, « malheur à ceux qui dispersent le peuple de Dieu. »

Cameroun : Des braqueurs emportent une somme de 17 millions de FCFA

Classé dans : Non classé — ganola @ 13 h 03 min

L’agence Express Union de Mbangassina a été victime ce dimanche 16 août 2014, d’une attaque perpétrée par quatre individus non identifiés dont une femme.photo express union

La ville de Mbangassina est encore sous le choc, après le braquage spectaculaire qui s’est opéré hier vers 16 heures. Trois hommes et une femme sont actuellement en fuite. Les assaillants munis d’armes à feu, ont débarqué à l’agence Express Union pendant que le personnel était en plein service. Ils ont pris le soin de ligoter soigneusement le chef d’agence, la caissière et le vigile. Tout s’est passé sous le regard impuissant des usagers complètement tétanisés.
Après cette opération de neutralisation, les bandits se sont employés à vider la caisse. Selon des témoignages, une somme de 17 millions de FCFA a été emportée par les malfrats. C’est à bord d’une voiture de marque Toyota Carina que les malfaiteurs ont fondu dans la nature. Alertés, le sous-préfet et les forces de l’ordre se sont mobilisés pour retrouver les traces des braqueurs. Jusqu’à présent leurs efforts n’ont pas encore abouti. Mais cependant une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur l’attaque de ce week-end.

Cameroun : Emilien Denis Atangana dénonce certains hommes en tenue

Classé dans : Non classé — ganola @ 12 h 55 min

L’ancien leader du Collectif « Sauvons l’Université de Yaoundé 2 » et ancien candidat tête de liste du MRC à la mairie de Monatélé, livre sa conception de Boko Haram et propose des pistes de solution pour combattre le phénomène.

Que pensez-vous de Boko Haram?
Je pense que Boko Haram est un problème du Nigeria. Il a des préoccupations politiques idéologiques connues et claires.

Pensez-vous que déclarer la guerre à Boko Haram comme le chef de l’Etat l’a fait est une bonne solution ?
Je pense que non. Déclarer la guerre à Boko Haram comme Paul Biya l’a fait n’a rien de stratégique ou politique. C’est plutôt une réponse émotionnelle. Il y a une question que l’on doit se poser avant de déclarer cette guerre. Paul Biya a-t-il réuni le Conseil National de Sécurité? Il aurait dû le faire avant de déclarer la guerre à une hydre comme Boko Haram. C’est une erreur stratégique et politique de sa part. C’est d’ailleurs pourquoi Boko Haram veut sa tête et non le peuple camerounais. Je pense que personne ne saurait déclarer la guerre à quelque chose qu’on ne voit pas comme Boko Haram du Cameroun. Boko Haram est une hydre comme le vent. Il est invisible et peut frapper à tout moment.

Notre armée rassure-t-elle ?
Non. Je ne fais pas la politique fiction. Des gens disent toujours ce qu’ils ne font pas. Ce qui est vrai c’est que, certains hommes en tenue ont peur de Boko Haram. Selon des informations dignes de foi ils désertent le front. Il n’y a que la Garde Présidentielle et le BIR qui peuvent régler le problème.

Que proposez-vous comme solution pour briser Boko Haram?
Je propose la mise sur pied d’un gouvernement d’union nationale avec plus de jeunes et de femmes. Un gouvernement d’union nationale constitué des couches sociopolitiques toutes tendances confondues qui sera un cadre de dialogue, de concertation et de combat stratégique contre Boko Haram. Ce gouvernement devrait aussi compter plus de jeunes parce que ceux qui nous dirigent sont épuisés. Ils ne peuvent pas nécessairement comprendre comment Boko Haram essentiellement composée des jeunes, procède pour frapper soigneusement notre Cameroun sous le regard impuissant de nos forces de sécurité. Boko Haram utilisant les jeunes et la pauvreté comme alliés stratégiques, je pense qu’une équipe gouvernementale plus jeune sera à la hauteur des défis présents comme Boko Haram. Je pense aussi que ce gouvernement devrait compter beaucoup de femme parce qu’elles constituent un moyen efficace pour obtenir des renseignements sur un phénomène. Ne dit on pas souvent que pour arrêter des bandits de grand chemin on passe par les femmes ?

Comment rétablir la confiance entre nos forces de sécurité et les masses ?
Il ne sert à rien à mon avis de demander aux masses comme le font certains membres du gouvernement, de collaborer avec les forces de sécurité lorsque nous savons que nos forces de sécurité ne sont pas là pour les populations. Elles semblent avoir un intérêt autre que celui de la sécurité des populations. Les populations considèrent que les agents de sécurité sont leurs ennemis voire leurs bourreaux. Il suffit de voir comment nos populations sont traitées dans les cellules des brigades de gendarmerie et les commissariats de police, devenues des lieux de commerce pour mieux appauvrir et instituer la peur auprès des Camerounais. Pour lutter efficacement contre Boko Haram Camerounais, il est urgent de travailler l’image de nos forces de sécurité auprès des populations. Voilà une solution efficace pour mettre un terme à Boko Haram.
denis atangana 2Avez-vous d’autres propositions ?
Il est important qu’un numéro vert facile à retenir et uniquement centralisé sur l’information sur Boko Haram soit mis à la disposition des populations, pour donner des informations à nos forces de sécurités en temps opportun. On peut proposer des primes à ceux qui donnent des informations. Le premier ennemi de la paix étant le chômage, Boko Haram est constitué en majorité des jeunes en chômage. C’est pourquoi il est nécessaire de lutter contre la pauvreté et promouvoir la justice sociale. Il faut reconnaître que les politiques publiques actuelles de notre pays produisent des exclusions sociales, des inégalités et des injustices qui ne permettent pas de mieux préserver la paix au Cameroun. Le premier ennemi de la paix étant le chômage, Boko Haram est constitué en majorité des jeunes en chômage. C’est pourquoi il est nécessaire de lutter contre la pauvreté et promouvoir la justice sociale. Il faut reconnaître que les politiques publiques actuelles de notre pays produisent des exclusions sociales, des inégalités et des injustices qui ne permettent pas de mieux préserver la paix au Cameroun. Tant que la justice sociale restera un mythe au Cameroun, la misère et la pauvreté des fléaux majeurs pour ceux qui nous gouvernent, le Cameroun demeure un volcan qui peut exploser à tout moment. C’est pourquoi je pense qu’il faut promouvoir la justice sociale en distribuant les fruits de la croissance à toutes les couches de la société.

Etats-Unis : Barack Obama fustige les présidents à vie

Classé dans : Non classé — ganola @ 12 h 47 min

Lors des assises qui viennent de s’achever à Washington, un accent particulier a été mis sur la bonne gouvernance dans le continent noir.

Selon le président Barack Obama, l’Afrique a besoin des institutions fortes et non des hommes forts pour décoller sur le plan économique. Cette déclaration forte du chef de l’exécutif américain, n’a pas plus à certains dirigeants africains installés aux commandes de leurs pays depuis des lustres. C’est le cas de Blaise Compaoré. Le président burkinabé ne partage pas la position du patron de la Maison Blanche. Il précise qu’on ne peut pas avoir d’institution forte sans homme fort. Le verrou sur la limitation des mandats présidentiels a sauté dans nombre de pays, à la faveur des modifications constitutionnelles opérées par les gouvernants qui veulent s’éterniser au pouvoir. A l’heure actuelle Laurent Kabila, Blaise Compaoré et Denis Sassou Nguessou se préparent à modifier la Loi Fondamentale. Cette attitude n’est pas du goût de Washington.
Les Etats-Unis ont toujours été pour la promotion de la démocratie en Afrique. Leurs critiques ne cessent de s’abattre sur les chefs d’Etats qui refusent de d’appliquer les valeurs démocratiques. La volonté manifeste de certains gouvernants, à vouloir à tout prix garder le fauteuil présidentiel ne va-t-elle pas aboutir à des tensions diplomatiques ? Pour l’instant, rien n’indique que le torchon va brûler entre les dirigeants récalcitrants et le géant américain. Au sommet de La Baule, François Mitterrand a déclaré que l’aide publique au développement était tributaire, de la détermination de chaque président africain à instaurer la démocratie chez lui. On a observé un temps soit peu un léger changement dans la conduite des affaires publiques de certains Etats africains. Avec le retour du pluralisme, des dictateurs comme Matthieu Kérékou du Bénin ont mordu la poussière.
Mais dès que Jean Chirac a annoncé que la démocratie était un luxe pour l’Afrique, l’obscurantisme a immédiatement refait surface. Les intérêts de la première puissance mondiale vont-ils passer avant ceux des peuples d’Afrique rongés par la misère ? D’ailleurs comme a dit le Général De Gaule, les Etats n’ont pas d’amis. Ils n’ont que des intérêts. Le discours de Barack Obama sur la bonne gouvernance ne semble pas émouvoir nos dirigeants. Nombre d’entre eux sont arrivés aux affaires depuis des décennies. Ils ont résisté à toutes sortes de bourrasques. Des mesures draconiennes ont même été prises contre eux mais ils ne lâchent pas prise. Ils sont toujours là. Pour se débarrasser des fossoyeurs de la liberté, il faut mener des actions très fortes sur le terrain. Les discours et autres campagnes d’intimidation ne suffisent pas. Nous sommes dans la logique du « j’y suis j’y reste. » Jusqu’où ira Barack Obama ira-t-il dans sa lutte effrénée contre les régimes éternels d’Afrique ?
photo de barack obama

10 juillet 2014

Cameroun: Pourquoi les députés SDF ont manifesté leur colère

Classé dans : Non classé — ganola @ 12 h 00 min

Le séjour du président de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire en terre camerounaise, a été vivement contesté par les élus du Social Democratic Front.

Jusqu’à présent l’opinion est choquée par ce qui s’est passé au Palais de Verre de Ngoa Ekellé. Les camarades de John Fru Ndi ont vidé l’hémicycle le 11 juin 2014 avant le discours de Guillaume Soro. Selon un observateur, les députés du Social Democratic Front n’ont pas agi uniquement par simple solidarité avec leurs amis du Front Populaire Ivoirien (FPI). Il faut souligner le FPI et le SDF sont tous membres de l’International Socialiste (IS). Cette organisation est composée de la majorité des partis socialistes, sociaux démocrates et travaillistes du monde, ainsi que certains démocrates. L’Internationale Socialiste est l’héritière directe de l’Internationale Ouvrière Socialiste (IOS). L’IS a été fondée en 1951 au Congrès de Francfort. Au départ, l’organisation regroupait exclusivement les partis politiques issus d’Europe Occidentale. La décolonisation et la désagrégation du Bloc de l’Est ont donné plus d’influence à l’International Socialiste.
Durant les révolutions arabes de janvier et février 2011, les partis socialistes devenus au cours des années 70 des soutiens des régimes tyranniques ont été virés de l’International. D’abord le Rassemblement Constitutionnel Démocratique de Tunisie, puis le Parti National Démocratique d’Egypte. Notons que la représentation de certains partis de l’International Socialiste ne fait pas l’unanimité au sein de l’organisation. C’est le cas du Social Democratic Front (Cameroun), de l’Union Nationale de l’Espérance (Guatemala), du Parti Libération Nationale (Costa Rica) et du Parti du Peuple Mongol (Mongolie). Il y a là un problème réel de conformisme. En 1935, le Parti Socialiste du Chili chapeauté par Salvador Allende a refusé d’adhérer à l’International Socialiste critiquant ses positions conformistes. Toutes les composantes de l’IS n’ont pas le même statut. Il y a les partis membres de plein droit, les partis membres consultatifs, les partis observateurs, les organisations fraternelles, les organisations associées, et les anciens partis membres.
Le Front Social Démocrate de John Fru Ndi est membre de plein droit. Il a droit à la parole, au vote et doit payer ses cotisations. Le Front Populaire Ivoirien a été exclu le 29 mars 2011, à la suite du profond discrédit jeté sur Laurent Gbagbo dans la crise ivoirienne. Le FPI jouit actuellement du statut d’ancien membre de l’IS. Le Rassemblement Constitutionnel Démocratique de Tunisie et le Parti National Démocratique d’Egypte dans la même situation. Une plateforme d’amitié a été tissée au sein de l’International Socialiste. Un parti peut inviter un autre à une acticité sans que cela ne fasse problème. C’est pour cette raison qu’Ahoua Don Mello a assisté à la dernière réunion du Nec à Buea. L’ancien ministre ivoirien n’est pas allé comploter contre le régime de Paul Biya. Une source ayant requis l’anonymat nous a révélé que, le SDF recevait chaque année une aide substantielle de la part de Laurent Gbagbo. Le robinet s’est asséché depuis que le rival d’Alassane Ouattara a perdu le contrôle de la Côte d’Ivoire. Décidément il n’y a pas de fumée sans feu.
photo de soro

Cameroun : Célestin Bedzigui pressenti au MRC ?

Classé dans : Non classé — ganola @ 11 h 53 min

Le financier camerounais résidant aux USA, serait entrain de recharger ses batteries pour relancer sa carrière politique.

Célestin Bedzigui est le chairman du Board of Directors de Cameroon Diaspora for Change. C’est une Organisation Non Gouvernementale installée à Washington aux Etats-Unis d’Amérique. Ce natif du département de la Lékié est un ancien vice-président de l’Union Nationale pour la Démocratie et le Progrès en abrégé UNDP. Monsieur Bedzigui a tenu les rênes du Parti de l’Alliance (PAL) et il en est le fondateur. Son parcours académique lui a offert d’étudier à l’Université Paris IX Dauphine en France. L’homme est aussi un ancien élève de HEC Paris. Le fils de Nga Koh est aux commandes de l’agence de notation dénommée Global Ratings Service. Global Ratings Service est basée à New York. Cette structure a vu le jour le 27 juin 2008. L’économiste camerounais est très connu dans les cercles économiques de la planète. Malgré son exil intervenu en 2005, Célestin Bedzigui reste attaché à la terre de ses ancêtres.
A partir du Pays de l’Oncle Sam, il se prononce sur tous les sujets touchant la vie du Cameroun en particulier et celle de l’Afrique en général. Son franc-parler ne laisse personne indifférent. Bedzigui s’est prononcé sur l’Affaire Titus Edzoa, les émeutes de la faim de 2008, la disparition du chanteur engagé Lapiro de Mbanga, l’enlèvement des Français en terre camerounaise, l’Opération Epervier, l’endettement préventif du Cameroun auprès du Fonds Monétaire International (FMI), les festivités des Cinquantenaires, les déboires de Denis Emilien Atangana au sein du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), les conflits armés en Afrique etc. Selon des indiscrétions, Célestin Bedzigui veut effectuer son retour en politique sous les couleurs du MRC. Il trouve que ce parti lui offre toutes les armes nécessaires pour décrocher une place au soleil. Le rendez-vous électoral de 2018 suscite déjà l’intérêt de la classe politique nationale.

photo de bedzigui

26 juin 2014

Cameroun : L’entreprise chinoise CREE soumise à une pénalité de 140.000.000 FCFA

Classé dans : Non classé — ganola @ 14 h 47 min

MINOLTA DIGITAL CAMERAC’est la principale décision qui ressort de la 19 eme session du Comité Interministériel de Renouvellement des Infrastructures Ferroviaires (COMIFER), qui s’est tenue ce jeudi 12 juin 2014 à Yaoundé.

C’est en janvier 2014 que les travaux de renouvellement de la voie ferrée entre Batschenga et Ka’a ont débuté. Ce tronçon long de 175 km comporte deux lots. China Railway Engineering Group Co (CREE) et BUNS ont été désignés pour matérialiser le projet. Un délai de 30 mois a été accordé aux deux entreprises. Le projet de renouvellement de la voie ferrée est évalué à 7,5 milliards de nos francs. A ce jour, il n’y a que la société BUNS qui respecte ses engagements et seulement 11 km de voie ont été renouvelés. Depuis le lancement du projet, on a assisté à deux interruptions de travaux. Cela est lié au fait que la société chinoise CREE, piétine sans relâche les droits des travailleurs. Les employés ont évolué pendant des semaines et des semaines sans véritable statut. Aujourd’hui leur situation s’est nettement améliorée. Mais il reste des choses à corriger. On évoque entre autres, le transport du personnel et l’instauration des bulletins de paie. Le COMIFER a pris la résolution d’infliger une pénalité de 140.000.000 FCFA à la China Railway Engineering Group Co.
Pour éviter les tensions, ce montant sera prélevé sur l’enveloppe qui reviendra à l’entreprise chinoise. Selon le président du Comité Interministériel de Renouvellement des Infrastructures Ferroviaires, cette sanction est un signal fort à l’endroit des entreprises qui clochardisent leurs employés. Le ministre Robert Nkili a précisé que, chaque pays a ses lois et il faut les respecter. Toujours en ce qui concerne le renouvellement de 175 km de voie ferrée, les dépenses prévisionnelles pour le compte du deuxième trimestre de l’année en cours ont été approuvées. Ces dépenses sont estimées à 300 millions de FCFA. Le directeur général de CAMRAIL a dressé le bilan des dernières activités de sa société. Avec la mise en service d’InterCity et de la nouvelle Couchette, la première semaine on a enregistré un flux de 2000 voyageurs. La semaine dernière, le compteur a pointé 5000 voyageurs. Gérard Quentin a déclaré que selon la norme, il faut 3h 40 mn à une rame InterCity pour rallier Yaoundé à Douala. Deux trains ont réalisé un temps de parcours de 3h 17 mn. Ce qui est largement encourageant. La fréquentation est très élevée en première classe. En deuxième classe, il y a des efforts à faire. CAMRAIL envisage de renforcer son parc. Des négociations avec la China Development Bank augurent des lendemains meilleurs.
Théoriquement le projet de construction d’une ligne de chemin de fer entre Ngaoundéré et Ndjamena, ne doit plus être sous le contrôle du COMIFER. Le Cameroun et le Tchad ont mis une commission sur pied. Leur partenaire est Bolloré Africa Logistics. La première session de la Commission va se tenir le lundi 23 juin 2014 à Douala. Plusieurs départements ministériels et la presse institutionnalisée seront amplement mobilisés pour accompagner la Commission. Par la force des choses, le COMIFER en devient membre à part entière. La Banque Africaine pour le Développement (BAD) et bien institutions bancaires ont déjà manifesté leur intérêt pour la liaison ferroviaire Ngaoundéré-Ndjamena. Le choix des partenaires sera rigoureux et leur profil va répondre aux standards internationaux. La construction de la voie ferrée Douala-Limbe risque d’aboutir à des déguerpissements. Le ministre des Transports a déclaré qu’il n’attend le signal de la hiérarchie pour démarrer les travaux.

Cameroun : Les étudiants de Yaoundé I peu satisfaits de leur formation

Classé dans : Non classé — ganola @ 14 h 42 min

En dépit de la professionnalisation des enseignements, les épreuves pratiques sont malheureusement inexistantes.

Une descente au campus universitaire de Ngoa Ekellé, nous a permis de toucher du doigt les réalités qui entourent la formation académique. Le temple du savoir souffre d’un déficit criard d’encadrement des étudiants. L’enseignement des matières scientifiques bute sur le manque d’équipements. Les pensionnaires de la filière qui enseigne les physiques estiment qu’ils sont mal lotis. Les étudiants se contentent uniquement des séances théoriques. Pas de laboratoire équipé selon les standards internationaux. De l’avis d’un encadreur ayant requis l’anonymat, il y a une carence en matériel didactique. En principe, un laboratoire de TP PHY 310 dans une université digne de ce nom doit être bien équipé. On doit y retrouver un multimètre numérique, un voltmètre continu, un test logic, un test de continuité, un ohm-mètre, un ampèremètre continu, un ampèremètre alternatif, un voltmètre alternatif, un oscilloscope bicourbe, un Générateur de Base Fréquence (GBF), une plaque d’essai, un amplificateur BF à Transistor Bipolaire etc.
A l’heure actuelle, la direction de l’Université de Yaoundé I (UYI) ne peut affirmer qu’elle détient tout ce dispositif. Un proverbe français dit que faute de grives on mange les merles. Cette sagesse a été parfaitement mise en exergue par les dirigeants de la mère des universités publiques du Cameroun. Les manipulations ont été remplacées par les séances de projection. Les étudiants se retrouvent dans d’une salle et se délectent devant des films montrant les travaux en laboratoire. Sous de la direction d’un encadreur, les apprenants découvrent les appareils cités plus haut. De nos jours, cette pratique qui a été rôdée depuis de longues années a brutalement disparu. Les responsables de l’UYI soutiennent que le matériel de projection a été volé. Au lieu de passer le temps à se plaindre que le niveau des étudiants ne fait que baisser, les autorités de l’Université de Yaoundé I doivent prendre leurs responsabilités. Si les jeunes ne sont pas bien formés aujourd’hui, le Cameroun de demain aura quelle configuration ?S

Cameroun : Une victime de l’insécurité abandonnée à elle-même

Classé dans : Non classé — ganola @ 14 h 36 min

Souleimanou Maïna de nationalité camerounaise et originaire du septentrion, a failli perdre sa vie dans une attaque perpétrée par des bandits armés jusqu’aux dents.

Selon notre compatriote, le 25 avril dernier des malfrats ont ouvert le feu sur lui. L’événement malheureux s’est déroulé sur l’axe Ngaoundéré-Garoua. Les assaillants seraient d’anciens rebelles centrafricains ayant trouvé refuge au Cameroun. D’après une indiscrétion, les bandits étaient munis de fusils d’assaut et s’exprimaient en langue sango. A la faveur de l’éclatement de la crise en République centrafricaine, notre pays a été pris d’assaut par des hommes et des femmes fuyant les combats. Tout porte à croire que l’afflux des réfugiés menace dangereusement la sécurité dans le Grand Nord. L’insécurité a pris du galon avec l’arrivée du phénomène Boko Haram. Les ex-rebelles de la Séléka ne sont pas les seuls à semer la terreur dans la région. On déplore également l’action nocive de certains coupeurs de routes. Des individus non identifiés utilisent le nom de Boko Haram, pour multiplier des actes d’agression et piller les lamidats.
Dans la zone de Rey Bouba, les populations ne parviennent pas mener une vie tranquille. Après l’agression dont il a été l’objet, Souleimanou Maïna a été conduit à l’Hôpital de Garoua. L’homme a passé 10 jours dans cette structure hospitalière avec du plomb dans le corps. Malgré tous les efforts déployés, l’équipe médicale n’a pas pu extraire les balles. Evacué par avion vers Yaoundé, Maïna s’est retrouvé à l’Hôpital Général. C’est dans cette formation sanitaire de référence que la victime a trouvé satisfaction. Comme les blessures ont commencé à se cicatriser, le médecin a demandé Souleimanou de rejoindre le chef-lieu de la région du Nord. Mais de temps en temps, il fait des apparitions dans la ville aux sept collines pour conduire certaines démarches. Souleimanou Maïna soutient que les soins médicaux ont considérablement rongé sa bourse. A son avis, le gouvernement camerounais doit le prendre en charge. photo de coupeurs de route

10 juin 2014

Cameroun : Monseigneur Joseph Béfé Atéba n’est plus

Classé dans : Non classé — ganola @ 11 h 34 min

Le patron du Conseil National de la Communication (CNC), est mort le 03 juin 2014 des suites de maladie dans une formation hospitalière à Pretoria.

La nouvelle a provoqué une onde de choc au sein de la communauté catholique du Cameroun. L’homme qui conduisait le CNC d’une main de fer, a quitté ce monde au moment où il s’apprêtait à prendre des mesures sévères contre certains organes de presse. Joseph Béfé Atéba est né le 25 avril 1962 à Ngomedzap. Il a fait ses études primaires et secondaires à l’Ecole Catholique d’Akok, au Collège Ebanda et au Petit Séminaire Sainte Thérèse de Mvolyé.
Sa formation sacerdotale s’est déroulée au Grand Séminaire de l’Immaculée Conception de Nkolbisson à Yaoundé. Béfé Atéba a été ordonné prêtre le 20 juin 1987 pour le compte de l’Archidiocèse de Yaoundé. Sa soif d’apprendre l’a conduit à la Media Service Center de Kaduna au Nigéria, et à l’Ecole Supérieure des Sciences Techniques de l’Information et de la Communication (ESSTIC) de Yaoundé. Le clerc a décroché un baccalauréat en théologie, et un diplôme en sciences et techniques de l’information et de la communication.
Il a occupé les fonctions de vicaire de la Cathédrale de Yaoundé (1987-1989), de curé de la Paroisse de Kondengui et responsable des Moyens de Communication Sociales de Yaoundé (1989-1991), de secrétaire régional de la Commission des Moyens de Communication Sociale de l’Association des Conférences Episcopales Régionales de l’Afrique Centrale en abrégé ACERAC (1995-1997), de secrétaire exécutif du Comité Episcopal Panafricain pour la Communication Sociale et Attaché de presse du Symposium des Conférences Episcopales de l’Afrique et de Madagascar (1998-2004), de vicaire général de l’Archidiocèse de Yaoundé et de curé de la Paroisse Catholique Anglophone Saint Joseph de Mvog-Ada ( 2004-2008). Le 04 octobre 2008, l’homme de Dieu est devenu évêque de Kribi.

photo befe ateba

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