Cameroun : Ouverture de la plus grande morgue d’Afrique Centrale
Cette infrastructure moderne qui a coûté plus de 500 millions de FCFA, est située au quartier Ekounou à Yaoundé, près du Centre de Formation Professionnelle de la Cameroon Radio Television.
La morgue de l’Hôpital Militaire de Yaoundé a été transférée dans l’arrondissement de Yaoundé IV. La nouvelle morgue a été construite en 2007, et son coût est évalué à plus d’un demi-milliard de nos francs. Par sa capacité d’accueil, la morgue d’Ekounou est la plus grande de la sous-région, avec 500 caissons destinés à la conservation des corps. Lors des catastrophes comme celle de Nsam, ses services seront très sollicités. On y retrouve un système de distribution d’eau potable connecté à un forage. Ce dispositif a été mis en œuvre, pour pallier les éventuelles ruptures d’approvisionnement en eau. Inutile de rappeler que dans cette zone de la cité des Ewondo, les populations sont tout le temps confrontées au manque criard du précieux liquide. La morgue d’Ekounou est équipée de deux chapelles ardentes futuristes. La première chapelle est capable d’accueillir 42 personnes, et la deuxième offre 46 places assises. A l’intérieur de la morgue, un cubitainer d’une capacité de 2000 litres a été installé pour conserver l’eau.
A côté cela, se dresse une section ultramoderne réservée à la médecine légale, la recherche scientifique et l’autopsie. Les familles auront l’avantage de s’informer sur les causes de décès. Les étudiants en médecine pourront aussi au sein de la morgue, approfondir leurs connaissances en se frottant aux cas pratiques. Il y a un service d’imagerie médicale muni d’équipements haut de gamme. La morgue d’Ekounou est dotée d’un parking spacieux, d’un poste de garde moderne, d’un corbillard et d’un groupe électrogène de haute puissance. La morgue de la Garnison a été transférée du Quartier Général pour Ekounou, en raison de certains problèmes fondamentaux. On signale notamment la cohabitation avec les mauvaises odeurs, la paralysie de la circulation lors des cérémonies de mise en bière, et surtout l’exiguïté des installations. Le médecin colonel Emile Abeng Mbozo’o, qui assure actuellement la direction de l’Hôpital Militaire de Yaoundé, vient de montrer sa détermination conduire les réformes.






