L’ancien prêtre jésuite et actuel ambassadeur de Sao Tomé et Principe aux Nations Unies, a mis sur pied un mécanisme d’arnaque pour ruiner de jeunes hommes d’affaires du Cameroun.
Un quatuor de Camerounais de la diaspora a parrainé la vaste escroquerie. C’est en 2011 que la malheureuse aventure a débuté. Cette mafia savamment orchestrée a engagé la responsabilité de certains cadres de la République. Sur la base d’une lettre montée de toutes pièces à Rome, et sensée soutenir les Grandes Réalisations du président Paul Biya, le réseau d’escrocs a pris tout le monde à contrepied. Ce projet d’Angelo Antonio Torrielo au lieu de combler les attentes, a plutôt brisé les relations d’affaires, tué l’économie nationale et ruiner les espoirs. Une parodie d’entreprise a été mise sur pied. Elle s’appelle COSINT-Cameroun. En ce moment, cette structure doit plus de 2.000.000.000 FCFA aux entreprises camerounaises. Ses responsables disent que rien ne peut leur arriver, parce qu’ils bénéficient de la protection de certaines hautes personnalités. Selon nos sources, il s’agit du MINATD René Emmanuel Sadi, du général de division Josué Youmba, de Foumane Akame et de Paul Claude Bayem. Ce dernier soutient que son père a été le conseiller du feu président Ahmadou Ahidjo. Bayem précise que son papa a soutenu Paul Biya après la passation de pouvoir en 1982.
Les prestataires abusés par Angelo Antonio Torrielo qui sont environ 190, ayant épuisé toutes les voies pour obtenir réparation, sont prêts à descendre dans la rue. Sur le plan sécuritaire, cette option présente des risques de troubles à l’ordre public. La mésaventure a commencé en 2011 à l’Hôtel Mont Fébé, avec l’installation du bureau directeur des Corps Sanitaires Internationaux (COSINT) filiale du Cameroun. Côté camerounais, les principaux acteurs de la mafia étaient Lucien Nguidjol, Fils Alexandre Mbendé, Prosper Nyetam Nyetam et Maurice Baila. Pensant que l’affaire était fiable, Martin Billé Bidjang, Jérémie Aka’a, Pierre Hyppolite Pagop, Hervé Ndillé et Christian Bertin Eyébé ont adhéré au projet. Ces acteurs sociaux ne sont coupables de rien. Antonio Torrielo et ses complices cités plus haut, se sont installés dans les suites les plus luxueuses de l’Hôtel Mont Fébé, sans aucune provision financière. Ayant débordé largement les délais prévus par la réservation à leur été faite et harcelés par les responsables de l’hôtel à payer et à libérer, ceux-ci ont trouvé une astuce, un palliatif, une voie de sortie qui est l’émission des bons de commandes aux entreprises.
Maurice Baila a multiplié les voyages en Europe sur le fallacieux prétexte d’aller rechercher des financements. L’homme a fait croire aux gens que son action, pouvait précipiter l’arrivée des financements depuis la maison-mère située à Rome. C’est ainsi qu’il a délégué à plusieurs membres de son état-major, le pouvoir de signer les bons de commande et de lui faire des transferts d’argent. Il est à noter que pour Baila, le COSINT n’est qu’un tremplin. Que ce soit le projet de l’eau, ou celui des logements sociaux et autres, rien n’est fait au nom du COSINT. Pour preuve, Baila ayant une plateforme appelée COSINT, qui en même temps est pour lui comme son affaire personnelle, est quasiment démarcheur d’affaire d’où il prélève un pourcentage qu’il transfert directement dans son compte personnel logé à ATLANTIC BANK. Dans ses business personnels, il embarque ses partenaires leur faisant croire que les projets initiés appartiennent au COSINT. Ayant senti que le ministre des Finances veut engager l’Etat du Cameroun, monsieur Baila a refait son passeport. Notre compatriote a abandonné le premier au SED, où Il est poursuivi pour plusieurs infractions pénales relatives, au fonctionnement calamiteux et chaotique du COSINT-Cameroun qu’il a mis en place. On craint que Maurice Baila ne prenne la poudre d’escampette.