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1 avril 2014

Cameroun : Le PEV lutte contre les diarrhées à rotavirus

Classé dans : Non classé — ganola @ 10 h 30 min

La campagne de vaccination été lancée par Chantal Biya La Première Dame du Cameroun, ce vendredi 28 mars 2014 au Palais des sports de Yaoundé.

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), les rotavirus sont la première cause de diarrhée sévère chez les enfants de moins de 5 mois. Chaque année, un plus de 500.000 enfants meurent de diarrhée à rotavirus. Ce mal sévit dans plus de 85% des pays à faibles revenus situés en Afrique et en Asie. En Afrique subsaharienne, on estime à 155.000 décès par an dus au rotavirus. La mortalité spécifique est estimée à 90 décès par jour au Nigéria, 60 décès au Cameroun et 12 en République Sud Africaine. La décision concernant l’introduction du vaccin contre les diarrhées à rotavirus au Cameroun prend en compte, outre le rapport coût-efficacité, les problèmes d’accessibilité économique, l’impact financier et opérationnel sur le système de délivrance des vaccins et sur les pratiques vaccinales actuelles, notamment en ce qui concerne l’âge au moment de la vaccination. Du fait de la gravité de ces infections chez l’enfant, la disponibilité des tests diagnostics, le coût du traitement curatif élevé et vu de l’efficacité du vaccin disponible et au regard des résultats des études réalisées par un seul site sentinelle à la fondation Chantal Biya (FCB), on peut conclure que le poids des infections à rotavirus est réel au Cameroun. Le vaccin contre les infections à rotavirus est gratuit et assure une protection efficace, contre les gastroentérites dues à ce germe chez les enfants vaccinés.

Son introduction se fera de manière globale, sur toute l’étendue du territoire national pour les enfants de 6 à 24 semaines. Il n’y aura pas de doses de rattrapage chez les enfants de plus de 12 mois. L’objectif général est d’amener 75% des mères, des parents ou des gardiens d’enfants de moins d’un an, à faire vacciner leurs petits contre les diarrhées à rotavirus d’ici décembre 2014. Les objectifs spécifiques consistent à informer au moins 90% des populations du Cameroun, de l’introduction du vaccin contre les diarrhées à rotavirus dans le PEV de routine. Il faut signaler que le vaccin contre les diarrhées à rotavirus, occupe le onzième rang dans le tableau des vaccins administrés par le Programme Elargi de Vaccination. Les diarrhées à rotavirus sont sévères, très contagieuses, mortelles et fréquentes chez les nourrissons et les petits enfants. Elles sont causées par un virus appelée rotavirus, qui attaque et détruit les cellules de la paroi interne de l’intestin grêle. L’enfant atteint par la diarrhée à rotavirus vomit, perd le poids et est habité par une forte fièvre. Il n’existe pas de traitement spécifique contre les diarrhées. En cas d’attaque, il faut procéder rapidement à la réhydratation du nourrisson par voie orale, et amener l’enfant au centre de santé le plus proche. La vaccination, l’allaitement maternel exclusif jusqu’à l’âge de 6 mois, une bonne hygiène hydro-alimentaire, le lavage systématique des mains après chaque repas, les selles et le contact avec une personne infectée préservent des diarrhées à rotavirus. 

photo vaccination

 

Cameroun : L’Italien Angelo Antonio Torrielo cité dans une affaire de 2.000.000.000 FCFA

Classé dans : Non classé — ganola @ 10 h 24 min

L’ancien prêtre jésuite et actuel ambassadeur de Sao Tomé et Principe aux Nations Unies, a mis sur pied un mécanisme d’arnaque pour ruiner de jeunes hommes d’affaires du Cameroun.

Un quatuor de Camerounais de la diaspora a parrainé la vaste escroquerie. C’est en 2011 que la malheureuse aventure a débuté. Cette mafia savamment orchestrée a engagé la responsabilité de certains cadres de la République. Sur la base d’une lettre montée de toutes pièces à Rome, et sensée soutenir les Grandes Réalisations du président Paul Biya, le réseau d’escrocs a pris tout le monde à contrepied. Ce projet d’Angelo Antonio Torrielo au lieu de combler les attentes, a plutôt brisé les relations d’affaires, tué l’économie nationale et ruiner les espoirs. Une parodie d’entreprise a été mise sur pied. Elle s’appelle COSINT-Cameroun. En ce moment, cette structure doit plus de 2.000.000.000 FCFA aux entreprises camerounaises. Ses responsables disent que rien ne peut leur arriver, parce qu’ils bénéficient de la protection de certaines hautes personnalités. Selon nos sources, il s’agit du MINATD René Emmanuel Sadi, du général de division Josué Youmba, de Foumane Akame et  de Paul Claude Bayem. Ce dernier soutient que son père a été le conseiller du feu président Ahmadou Ahidjo. Bayem précise que son papa a soutenu Paul Biya après la passation de photo angelo torrielopouvoir en 1982.

Les prestataires abusés par Angelo Antonio Torrielo qui sont environ 190, ayant épuisé toutes les voies pour obtenir réparation, sont prêts à descendre dans la rue. Sur le plan sécuritaire, cette option présente des risques de troubles à l’ordre public. La mésaventure a commencé en 2011 à l’Hôtel Mont Fébé, avec l’installation du bureau directeur des Corps Sanitaires Internationaux (COSINT) filiale du Cameroun. Côté camerounais, les principaux acteurs de la mafia étaient Lucien Nguidjol, Fils Alexandre Mbendé, Prosper Nyetam Nyetam et Maurice Baila. Pensant que l’affaire était fiable, Martin Billé Bidjang, Jérémie Aka’a, Pierre Hyppolite Pagop, Hervé Ndillé et Christian Bertin Eyébé ont adhéré au projet. Ces acteurs sociaux ne sont coupables de rien. Antonio Torrielo et ses complices cités plus haut, se sont installés dans les suites les plus luxueuses de l’Hôtel Mont Fébé, sans aucune provision financière. Ayant débordé largement les délais prévus par la réservation à leur été faite et harcelés par les responsables de l’hôtel à payer et à libérer, ceux-ci ont trouvé une astuce, un palliatif, une voie de sortie qui est l’émission des bons de commandes aux entreprises.

Maurice Baila a multiplié les voyages en Europe sur le fallacieux prétexte d’aller          rechercher des financements. L’homme a fait croire aux gens que son action, pouvait précipiter l’arrivée des financements depuis la maison-mère située à Rome. C’est ainsi qu’il a délégué à plusieurs membres de son état-major, le pouvoir de signer les bons de commande et de lui faire des transferts d’argent. Il est à noter que pour Baila, le COSINT n’est qu’un tremplin. Que ce soit le projet de l’eau, ou celui des logements sociaux et autres, rien n’est fait au nom du COSINT. Pour preuve, Baila ayant une plateforme appelée COSINT, qui en même temps est pour lui comme son affaire personnelle, est quasiment démarcheur d’affaire d’où il prélève un pourcentage qu’il transfert directement dans son compte personnel logé à ATLANTIC BANK. Dans ses business personnels, il embarque ses partenaires leur faisant croire que les projets initiés appartiennent au COSINT. Ayant senti que le ministre des Finances veut engager l’Etat du Cameroun, monsieur Baila a refait son passeport. Notre compatriote a abandonné le premier au SED, où Il est poursuivi pour plusieurs infractions pénales relatives, au fonctionnement calamiteux et chaotique du COSINT-Cameroun qu’il a mis en place. On craint que Maurice Baila ne prenne la poudre d’escampette.

 

 

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