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19 avril 2014

Cameroun : Omer Faruk Dogan en visite aux Synergies Africaines

Classé dans : Non classé — ganola @ 17 h 45 min

L’ambassadeur de la République de Turquie accrédité à Yaoundé, a rencontré le secrétaire exécutif Jean Stéphane Biatcha le 17 avril 2014.

 Cette visite vient mettre en évidence le désir de la Turquie de coopérer avec l’ONG panafricaine. Au cours des échanges, Omer Faruk Dogan et Jean Stéphane Biatcha ont exprimé leur immense détermination à échanger leurs expériences. L’ambassadeur de Turquie a déclaré que son pays est prêt à accorder son soutien à Synergies Africaines. C’est le 17 avril dernier que les deux hommes se sont rencontrés au siège de Synergies Africaines situé au quartier Melen à Yaoundé. L’œuvre humanitaire de la Première Dame du Cameroun, va bénéficier de l’attention particulière du gouvernement turc.Tandis que certains pays membres de l’Union européenne tentent de préserver leur système économique et social, la Turquie affiche des chiffres de croissance presque insolents, avec 9,2 pour cent en 2010 et de 8,5 pour cent en 2011. Elle est devenue une puissance économique incontournable en Europe et dans le monde, l’une des plus dynamiques. Elle devrait même enregistrer la plus forte croissance économique de l’OCDE sur la période 2011-2017, avec un taux de croissance annuel moyen du PIB réel de 6,7 pour cent. L’agence de notation Fitch Ratings a récemment récompensé la bonne marche de l’économie turque en relevant la note d’Ankara en catégorie investissement. L’Ambassadeur de Turquie a dit avoir gardé un grand souvenir de la cérémonie de rétrocession de matériels et d’équipements médicaux offerts par un mécène d’origine turque, Yasin Jason Ason  Erdem, résidant au Canada, le 10 avril 2014.

biatcha et faruk

 

Cameroun : Jean David Bilé sur le terrain

Classé dans : Non classé — ganola @ 17 h 07 min

Le Directeur Général et son équipe ont effectué le 11 avril dernier, une descente dans certains postes de production et quartiers de la ville de Douala.

Cette tournée de Jean David Bilé peut être qualifiée de pédagogique. Au cours des échanges avec les populations et les journalistes, le patron d’AES SONEL a su trouver des réponses appropriées aux questions posées. La première étape de cette descente du vendredi 11 avril 2014, a été la visite du Poste Interconnecté de Logbaba. Ce bloc technique exploite l’énergie électrique produite par la Centrale Hydro-électrique de Songloulou. Un cadre de l’entreprise AES SONEL a reconnu qu’il y a des problèmes, au niveau des pôles des disjoncteurs du Poste de Transformation de Logbaba. Tous les autres postes de transformation connaissent ce problème. Les intempéries et le temps, agissent négativement sur les équipements. C’est pour cette raison qu’on observe des coupures intempestives de courant électrique. Un atelier destiné à la remise à neuf des disjoncteurs fonctionne 24 heures sur 24 au Poste de Logbaba. Des techniciens camerounais formés à Grenoble y dirigent les opérations. Après les réparations, on peut obtenir des disjoncteurs pouvant opérer pendant une période de 10 à 15 ans. Les fuites de gaz au niveau des disjoncteurs perturbent énormément le réseau électrique. AES SONEL est en plein renouvellement de ses équipements. Rien que pour l’année en cours, près de 22.000 poteaux en bois ont été remplacés.

La deuxième étape de la tournée de Bilé, nous a permis de fouler le sol de Ndogpassi. Dans ce quartier populeux de la capitale du Littoral, les populations sont confrontées aux coupures intempestives. Après les griefs émis par les chefs de blocs, le DG Bilé et ses collaborateurs ont rassuré la clientèle. Les poteaux pourris seront remplacés. La charge électrique sera renforcée à Ndogpassi. La lutte contre les branchements électriques pirates va s’intensifier. Les SMS vont davantage circuler. Un numéro a été communiqué aux abonnés d’AES SONEL. En cas de problème, il leur offrira de saisir les responsables ‘de la société à partir du téléphone mobile. La direction d’AES SONEL a annoncé, qu’une somme de 3 milliards de FCFA sera consacrée au renforcement du réseau national avant la Coupe du Monde 2014. Pour les prochaines années, des investissements évalués à 200 milliards de nos francs sont prévus. La troisième escale du périple de DG d’AES SONEL a eu lieu à Mbanga Bakoko. Dans ce coin de la cité des Sawa, la Société d’Aménagement de Douala (SAD) a lancé une vaste opération de lotissement. Celle-ci s’étend sur une surface de 40 hectares. Ici le principal problème rencontré est la faiblesse de la charge.

L’entreprise immobilière s’est contentée d’accorder des lopins de terre, en omettant l’électrification systématique des ménages. C’est l’un des plus grands chantiers d’AES SONEL. La visite de Jean David Bilé s’est terminée au Poste de Ngodi Bakoko. Ce milieu fortement induit alimente la zone dite Douala Est. Il donne la possibilité de soulager le Poste de Bassa en cas d’urgence. A Ngodi Bakoko, un nouveau départ est en cours de réalisation. C’est ce dispositif qui va alimenter les logements sociaux de Mbanga Bakoko. L’électricité est un produit qu’on ne peut pas stocké. Le prix du kilowatt ne change pas. Il n’y a que l’Agence de Régulation du Secteur Electrique (ARSEL) qui peut décider de sa hausse. Les réseaux interconnectés (Sud-Nord-Est) et les 25 centres isolés assurent la production électrique nationale. Songloulou, Edéa et Lagdo sont les trois barrages de production que compte le Cameroun.

Il y a des centrales thermiques à Douala, Limbe, Yaoundé etc. Ce qui fait près de 1300 mégawatts de puissance installée. La baisse du niveau des fleuves, le problème de personnel et les actes de vandalisme plombent amplement l’action d’AES SONEL. Le réseau AES SONEL dispose des lignes HT (Haute Tension), MT (Moyenne Tension) et BT (Basse Tension). AES SONEL dispose de 80 transformateurs HT, 8300 transformateurs MT/BT, plus de 800 postes de distribution, plus de 2200 km de lignes HT et plus de 30.000 km de lignes MT et BT. La société se heurte constamment à la difficulté de report de charge d’une ligne vers une autre, la nécessité de maintenance sans perturbation du service, l’indisponibilité de certains ouvrages, la destruction des équipements due à l’incivisme des populations, la croissance de la demande, l’utilisation des matériaux locaux, l’action nocive des soustraitants et la difficulté à planifier.  Jean-David-Bile

 

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