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26 juin 2014

Cameroun : L’entreprise chinoise CREE soumise à une pénalité de 140.000.000 FCFA

Classé dans : Non classé — ganola @ 14 h 47 min

MINOLTA DIGITAL CAMERAC’est la principale décision qui ressort de la 19 eme session du Comité Interministériel de Renouvellement des Infrastructures Ferroviaires (COMIFER), qui s’est tenue ce jeudi 12 juin 2014 à Yaoundé.

C’est en janvier 2014 que les travaux de renouvellement de la voie ferrée entre Batschenga et Ka’a ont débuté. Ce tronçon long de 175 km comporte deux lots. China Railway Engineering Group Co (CREE) et BUNS ont été désignés pour matérialiser le projet. Un délai de 30 mois a été accordé aux deux entreprises. Le projet de renouvellement de la voie ferrée est évalué à 7,5 milliards de nos francs. A ce jour, il n’y a que la société BUNS qui respecte ses engagements et seulement 11 km de voie ont été renouvelés. Depuis le lancement du projet, on a assisté à deux interruptions de travaux. Cela est lié au fait que la société chinoise CREE, piétine sans relâche les droits des travailleurs. Les employés ont évolué pendant des semaines et des semaines sans véritable statut. Aujourd’hui leur situation s’est nettement améliorée. Mais il reste des choses à corriger. On évoque entre autres, le transport du personnel et l’instauration des bulletins de paie. Le COMIFER a pris la résolution d’infliger une pénalité de 140.000.000 FCFA à la China Railway Engineering Group Co.
Pour éviter les tensions, ce montant sera prélevé sur l’enveloppe qui reviendra à l’entreprise chinoise. Selon le président du Comité Interministériel de Renouvellement des Infrastructures Ferroviaires, cette sanction est un signal fort à l’endroit des entreprises qui clochardisent leurs employés. Le ministre Robert Nkili a précisé que, chaque pays a ses lois et il faut les respecter. Toujours en ce qui concerne le renouvellement de 175 km de voie ferrée, les dépenses prévisionnelles pour le compte du deuxième trimestre de l’année en cours ont été approuvées. Ces dépenses sont estimées à 300 millions de FCFA. Le directeur général de CAMRAIL a dressé le bilan des dernières activités de sa société. Avec la mise en service d’InterCity et de la nouvelle Couchette, la première semaine on a enregistré un flux de 2000 voyageurs. La semaine dernière, le compteur a pointé 5000 voyageurs. Gérard Quentin a déclaré que selon la norme, il faut 3h 40 mn à une rame InterCity pour rallier Yaoundé à Douala. Deux trains ont réalisé un temps de parcours de 3h 17 mn. Ce qui est largement encourageant. La fréquentation est très élevée en première classe. En deuxième classe, il y a des efforts à faire. CAMRAIL envisage de renforcer son parc. Des négociations avec la China Development Bank augurent des lendemains meilleurs.
Théoriquement le projet de construction d’une ligne de chemin de fer entre Ngaoundéré et Ndjamena, ne doit plus être sous le contrôle du COMIFER. Le Cameroun et le Tchad ont mis une commission sur pied. Leur partenaire est Bolloré Africa Logistics. La première session de la Commission va se tenir le lundi 23 juin 2014 à Douala. Plusieurs départements ministériels et la presse institutionnalisée seront amplement mobilisés pour accompagner la Commission. Par la force des choses, le COMIFER en devient membre à part entière. La Banque Africaine pour le Développement (BAD) et bien institutions bancaires ont déjà manifesté leur intérêt pour la liaison ferroviaire Ngaoundéré-Ndjamena. Le choix des partenaires sera rigoureux et leur profil va répondre aux standards internationaux. La construction de la voie ferrée Douala-Limbe risque d’aboutir à des déguerpissements. Le ministre des Transports a déclaré qu’il n’attend le signal de la hiérarchie pour démarrer les travaux.

Cameroun : Les étudiants de Yaoundé I peu satisfaits de leur formation

Classé dans : Non classé — ganola @ 14 h 42 min

En dépit de la professionnalisation des enseignements, les épreuves pratiques sont malheureusement inexistantes.

Une descente au campus universitaire de Ngoa Ekellé, nous a permis de toucher du doigt les réalités qui entourent la formation académique. Le temple du savoir souffre d’un déficit criard d’encadrement des étudiants. L’enseignement des matières scientifiques bute sur le manque d’équipements. Les pensionnaires de la filière qui enseigne les physiques estiment qu’ils sont mal lotis. Les étudiants se contentent uniquement des séances théoriques. Pas de laboratoire équipé selon les standards internationaux. De l’avis d’un encadreur ayant requis l’anonymat, il y a une carence en matériel didactique. En principe, un laboratoire de TP PHY 310 dans une université digne de ce nom doit être bien équipé. On doit y retrouver un multimètre numérique, un voltmètre continu, un test logic, un test de continuité, un ohm-mètre, un ampèremètre continu, un ampèremètre alternatif, un voltmètre alternatif, un oscilloscope bicourbe, un Générateur de Base Fréquence (GBF), une plaque d’essai, un amplificateur BF à Transistor Bipolaire etc.
A l’heure actuelle, la direction de l’Université de Yaoundé I (UYI) ne peut affirmer qu’elle détient tout ce dispositif. Un proverbe français dit que faute de grives on mange les merles. Cette sagesse a été parfaitement mise en exergue par les dirigeants de la mère des universités publiques du Cameroun. Les manipulations ont été remplacées par les séances de projection. Les étudiants se retrouvent dans d’une salle et se délectent devant des films montrant les travaux en laboratoire. Sous de la direction d’un encadreur, les apprenants découvrent les appareils cités plus haut. De nos jours, cette pratique qui a été rôdée depuis de longues années a brutalement disparu. Les responsables de l’UYI soutiennent que le matériel de projection a été volé. Au lieu de passer le temps à se plaindre que le niveau des étudiants ne fait que baisser, les autorités de l’Université de Yaoundé I doivent prendre leurs responsabilités. Si les jeunes ne sont pas bien formés aujourd’hui, le Cameroun de demain aura quelle configuration ?S

Cameroun : Une victime de l’insécurité abandonnée à elle-même

Classé dans : Non classé — ganola @ 14 h 36 min

Souleimanou Maïna de nationalité camerounaise et originaire du septentrion, a failli perdre sa vie dans une attaque perpétrée par des bandits armés jusqu’aux dents.

Selon notre compatriote, le 25 avril dernier des malfrats ont ouvert le feu sur lui. L’événement malheureux s’est déroulé sur l’axe Ngaoundéré-Garoua. Les assaillants seraient d’anciens rebelles centrafricains ayant trouvé refuge au Cameroun. D’après une indiscrétion, les bandits étaient munis de fusils d’assaut et s’exprimaient en langue sango. A la faveur de l’éclatement de la crise en République centrafricaine, notre pays a été pris d’assaut par des hommes et des femmes fuyant les combats. Tout porte à croire que l’afflux des réfugiés menace dangereusement la sécurité dans le Grand Nord. L’insécurité a pris du galon avec l’arrivée du phénomène Boko Haram. Les ex-rebelles de la Séléka ne sont pas les seuls à semer la terreur dans la région. On déplore également l’action nocive de certains coupeurs de routes. Des individus non identifiés utilisent le nom de Boko Haram, pour multiplier des actes d’agression et piller les lamidats.
Dans la zone de Rey Bouba, les populations ne parviennent pas mener une vie tranquille. Après l’agression dont il a été l’objet, Souleimanou Maïna a été conduit à l’Hôpital de Garoua. L’homme a passé 10 jours dans cette structure hospitalière avec du plomb dans le corps. Malgré tous les efforts déployés, l’équipe médicale n’a pas pu extraire les balles. Evacué par avion vers Yaoundé, Maïna s’est retrouvé à l’Hôpital Général. C’est dans cette formation sanitaire de référence que la victime a trouvé satisfaction. Comme les blessures ont commencé à se cicatriser, le médecin a demandé Souleimanou de rejoindre le chef-lieu de la région du Nord. Mais de temps en temps, il fait des apparitions dans la ville aux sept collines pour conduire certaines démarches. Souleimanou Maïna soutient que les soins médicaux ont considérablement rongé sa bourse. A son avis, le gouvernement camerounais doit le prendre en charge. photo de coupeurs de route

10 juin 2014

Cameroun : Monseigneur Joseph Béfé Atéba n’est plus

Classé dans : Non classé — ganola @ 11 h 34 min

Le patron du Conseil National de la Communication (CNC), est mort le 03 juin 2014 des suites de maladie dans une formation hospitalière à Pretoria.

La nouvelle a provoqué une onde de choc au sein de la communauté catholique du Cameroun. L’homme qui conduisait le CNC d’une main de fer, a quitté ce monde au moment où il s’apprêtait à prendre des mesures sévères contre certains organes de presse. Joseph Béfé Atéba est né le 25 avril 1962 à Ngomedzap. Il a fait ses études primaires et secondaires à l’Ecole Catholique d’Akok, au Collège Ebanda et au Petit Séminaire Sainte Thérèse de Mvolyé.
Sa formation sacerdotale s’est déroulée au Grand Séminaire de l’Immaculée Conception de Nkolbisson à Yaoundé. Béfé Atéba a été ordonné prêtre le 20 juin 1987 pour le compte de l’Archidiocèse de Yaoundé. Sa soif d’apprendre l’a conduit à la Media Service Center de Kaduna au Nigéria, et à l’Ecole Supérieure des Sciences Techniques de l’Information et de la Communication (ESSTIC) de Yaoundé. Le clerc a décroché un baccalauréat en théologie, et un diplôme en sciences et techniques de l’information et de la communication.
Il a occupé les fonctions de vicaire de la Cathédrale de Yaoundé (1987-1989), de curé de la Paroisse de Kondengui et responsable des Moyens de Communication Sociales de Yaoundé (1989-1991), de secrétaire régional de la Commission des Moyens de Communication Sociale de l’Association des Conférences Episcopales Régionales de l’Afrique Centrale en abrégé ACERAC (1995-1997), de secrétaire exécutif du Comité Episcopal Panafricain pour la Communication Sociale et Attaché de presse du Symposium des Conférences Episcopales de l’Afrique et de Madagascar (1998-2004), de vicaire général de l’Archidiocèse de Yaoundé et de curé de la Paroisse Catholique Anglophone Saint Joseph de Mvog-Ada ( 2004-2008). Le 04 octobre 2008, l’homme de Dieu est devenu évêque de Kribi.

photo befe ateba

 

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