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20 août 2014

Cameroun : Mgr Adalbert Ndzana appelle à l’union sacrée contre Boko Haram

Classé dans : Non classé — ganola @ 13 h 06 min

L’évêque catholique romain s’est exprimé ce vendredi 15 août 2014, à l’occasion de la fête de l’Assomption en la cathédrale de Mbalmayo.
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Selon le serviteur de l’Eternel, nul ne doit instrumentaliser la religion pour semer la terreur et la désolation. Les musulmans et les chrétiens doivent tous se liguer contre la secte islamique Boko Haram. Personne ne doit verser le sang au nom de ses intérêts. La paix et la stabilité étant des ingrédients indispensables pour un pays, il ne faut pas soutenir ceux qui veulent d’une manière ou d’une autre empoisonner les esprits. Les musulmans et les chrétiens prônent l’amour du prochain et partant la cohésion sociale. Les fidèles catholiques romains doivent prier la Sainte Vierge Marie pour que le Cameroun reste et demeure un îlot de paix.
Les gens qui s’attaquent à la communauté musulmane nationale se trompent de combat. Le label Boko Haram est le produit d’un groupe d’individus. Ce groupe s’appuie sur son idéologie hors commun pour tuer, brûler et kidnapper. Chacun doit donc à son niveau, se battre pour venir à bout de la nébuleuse Bokom Haram. Il s’agit de neutraliser toutes les forces du mal qui menacent dangereusement la paix. La stigmatisation ne doit donc pas être à l’ordre du jour. Tout homme vêtu d’une gandoura n’est pas forcément un membre de la secte Boko Haram. Comme disent les Ecritures, « malheur à ceux qui dispersent le peuple de Dieu. »

Cameroun : Des braqueurs emportent une somme de 17 millions de FCFA

Classé dans : Non classé — ganola @ 13 h 03 min

L’agence Express Union de Mbangassina a été victime ce dimanche 16 août 2014, d’une attaque perpétrée par quatre individus non identifiés dont une femme.photo express union

La ville de Mbangassina est encore sous le choc, après le braquage spectaculaire qui s’est opéré hier vers 16 heures. Trois hommes et une femme sont actuellement en fuite. Les assaillants munis d’armes à feu, ont débarqué à l’agence Express Union pendant que le personnel était en plein service. Ils ont pris le soin de ligoter soigneusement le chef d’agence, la caissière et le vigile. Tout s’est passé sous le regard impuissant des usagers complètement tétanisés.
Après cette opération de neutralisation, les bandits se sont employés à vider la caisse. Selon des témoignages, une somme de 17 millions de FCFA a été emportée par les malfrats. C’est à bord d’une voiture de marque Toyota Carina que les malfaiteurs ont fondu dans la nature. Alertés, le sous-préfet et les forces de l’ordre se sont mobilisés pour retrouver les traces des braqueurs. Jusqu’à présent leurs efforts n’ont pas encore abouti. Mais cependant une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur l’attaque de ce week-end.

Cameroun : Emilien Denis Atangana dénonce certains hommes en tenue

Classé dans : Non classé — ganola @ 12 h 55 min

L’ancien leader du Collectif « Sauvons l’Université de Yaoundé 2 » et ancien candidat tête de liste du MRC à la mairie de Monatélé, livre sa conception de Boko Haram et propose des pistes de solution pour combattre le phénomène.

Que pensez-vous de Boko Haram?
Je pense que Boko Haram est un problème du Nigeria. Il a des préoccupations politiques idéologiques connues et claires.

Pensez-vous que déclarer la guerre à Boko Haram comme le chef de l’Etat l’a fait est une bonne solution ?
Je pense que non. Déclarer la guerre à Boko Haram comme Paul Biya l’a fait n’a rien de stratégique ou politique. C’est plutôt une réponse émotionnelle. Il y a une question que l’on doit se poser avant de déclarer cette guerre. Paul Biya a-t-il réuni le Conseil National de Sécurité? Il aurait dû le faire avant de déclarer la guerre à une hydre comme Boko Haram. C’est une erreur stratégique et politique de sa part. C’est d’ailleurs pourquoi Boko Haram veut sa tête et non le peuple camerounais. Je pense que personne ne saurait déclarer la guerre à quelque chose qu’on ne voit pas comme Boko Haram du Cameroun. Boko Haram est une hydre comme le vent. Il est invisible et peut frapper à tout moment.

Notre armée rassure-t-elle ?
Non. Je ne fais pas la politique fiction. Des gens disent toujours ce qu’ils ne font pas. Ce qui est vrai c’est que, certains hommes en tenue ont peur de Boko Haram. Selon des informations dignes de foi ils désertent le front. Il n’y a que la Garde Présidentielle et le BIR qui peuvent régler le problème.

Que proposez-vous comme solution pour briser Boko Haram?
Je propose la mise sur pied d’un gouvernement d’union nationale avec plus de jeunes et de femmes. Un gouvernement d’union nationale constitué des couches sociopolitiques toutes tendances confondues qui sera un cadre de dialogue, de concertation et de combat stratégique contre Boko Haram. Ce gouvernement devrait aussi compter plus de jeunes parce que ceux qui nous dirigent sont épuisés. Ils ne peuvent pas nécessairement comprendre comment Boko Haram essentiellement composée des jeunes, procède pour frapper soigneusement notre Cameroun sous le regard impuissant de nos forces de sécurité. Boko Haram utilisant les jeunes et la pauvreté comme alliés stratégiques, je pense qu’une équipe gouvernementale plus jeune sera à la hauteur des défis présents comme Boko Haram. Je pense aussi que ce gouvernement devrait compter beaucoup de femme parce qu’elles constituent un moyen efficace pour obtenir des renseignements sur un phénomène. Ne dit on pas souvent que pour arrêter des bandits de grand chemin on passe par les femmes ?

Comment rétablir la confiance entre nos forces de sécurité et les masses ?
Il ne sert à rien à mon avis de demander aux masses comme le font certains membres du gouvernement, de collaborer avec les forces de sécurité lorsque nous savons que nos forces de sécurité ne sont pas là pour les populations. Elles semblent avoir un intérêt autre que celui de la sécurité des populations. Les populations considèrent que les agents de sécurité sont leurs ennemis voire leurs bourreaux. Il suffit de voir comment nos populations sont traitées dans les cellules des brigades de gendarmerie et les commissariats de police, devenues des lieux de commerce pour mieux appauvrir et instituer la peur auprès des Camerounais. Pour lutter efficacement contre Boko Haram Camerounais, il est urgent de travailler l’image de nos forces de sécurité auprès des populations. Voilà une solution efficace pour mettre un terme à Boko Haram.
denis atangana 2Avez-vous d’autres propositions ?
Il est important qu’un numéro vert facile à retenir et uniquement centralisé sur l’information sur Boko Haram soit mis à la disposition des populations, pour donner des informations à nos forces de sécurités en temps opportun. On peut proposer des primes à ceux qui donnent des informations. Le premier ennemi de la paix étant le chômage, Boko Haram est constitué en majorité des jeunes en chômage. C’est pourquoi il est nécessaire de lutter contre la pauvreté et promouvoir la justice sociale. Il faut reconnaître que les politiques publiques actuelles de notre pays produisent des exclusions sociales, des inégalités et des injustices qui ne permettent pas de mieux préserver la paix au Cameroun. Le premier ennemi de la paix étant le chômage, Boko Haram est constitué en majorité des jeunes en chômage. C’est pourquoi il est nécessaire de lutter contre la pauvreté et promouvoir la justice sociale. Il faut reconnaître que les politiques publiques actuelles de notre pays produisent des exclusions sociales, des inégalités et des injustices qui ne permettent pas de mieux préserver la paix au Cameroun. Tant que la justice sociale restera un mythe au Cameroun, la misère et la pauvreté des fléaux majeurs pour ceux qui nous gouvernent, le Cameroun demeure un volcan qui peut exploser à tout moment. C’est pourquoi je pense qu’il faut promouvoir la justice sociale en distribuant les fruits de la croissance à toutes les couches de la société.

Etats-Unis : Barack Obama fustige les présidents à vie

Classé dans : Non classé — ganola @ 12 h 47 min

Lors des assises qui viennent de s’achever à Washington, un accent particulier a été mis sur la bonne gouvernance dans le continent noir.

Selon le président Barack Obama, l’Afrique a besoin des institutions fortes et non des hommes forts pour décoller sur le plan économique. Cette déclaration forte du chef de l’exécutif américain, n’a pas plus à certains dirigeants africains installés aux commandes de leurs pays depuis des lustres. C’est le cas de Blaise Compaoré. Le président burkinabé ne partage pas la position du patron de la Maison Blanche. Il précise qu’on ne peut pas avoir d’institution forte sans homme fort. Le verrou sur la limitation des mandats présidentiels a sauté dans nombre de pays, à la faveur des modifications constitutionnelles opérées par les gouvernants qui veulent s’éterniser au pouvoir. A l’heure actuelle Laurent Kabila, Blaise Compaoré et Denis Sassou Nguessou se préparent à modifier la Loi Fondamentale. Cette attitude n’est pas du goût de Washington.
Les Etats-Unis ont toujours été pour la promotion de la démocratie en Afrique. Leurs critiques ne cessent de s’abattre sur les chefs d’Etats qui refusent de d’appliquer les valeurs démocratiques. La volonté manifeste de certains gouvernants, à vouloir à tout prix garder le fauteuil présidentiel ne va-t-elle pas aboutir à des tensions diplomatiques ? Pour l’instant, rien n’indique que le torchon va brûler entre les dirigeants récalcitrants et le géant américain. Au sommet de La Baule, François Mitterrand a déclaré que l’aide publique au développement était tributaire, de la détermination de chaque président africain à instaurer la démocratie chez lui. On a observé un temps soit peu un léger changement dans la conduite des affaires publiques de certains Etats africains. Avec le retour du pluralisme, des dictateurs comme Matthieu Kérékou du Bénin ont mordu la poussière.
Mais dès que Jean Chirac a annoncé que la démocratie était un luxe pour l’Afrique, l’obscurantisme a immédiatement refait surface. Les intérêts de la première puissance mondiale vont-ils passer avant ceux des peuples d’Afrique rongés par la misère ? D’ailleurs comme a dit le Général De Gaule, les Etats n’ont pas d’amis. Ils n’ont que des intérêts. Le discours de Barack Obama sur la bonne gouvernance ne semble pas émouvoir nos dirigeants. Nombre d’entre eux sont arrivés aux affaires depuis des décennies. Ils ont résisté à toutes sortes de bourrasques. Des mesures draconiennes ont même été prises contre eux mais ils ne lâchent pas prise. Ils sont toujours là. Pour se débarrasser des fossoyeurs de la liberté, il faut mener des actions très fortes sur le terrain. Les discours et autres campagnes d’intimidation ne suffisent pas. Nous sommes dans la logique du « j’y suis j’y reste. » Jusqu’où ira Barack Obama ira-t-il dans sa lutte effrénée contre les régimes éternels d’Afrique ?
photo de barack obama

 

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