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13 mars 2014

Cameroun : Le bilan d’André Siaka à la SABC

Classé dans : Non classé — ganola @ 13 h 46 min

fichier pdf André SIAKA l’oeuvre – 33 degres à l’ombre – hors série

 

Selon les personnels des Brasseries du Cameroun, de SOCAVER, de SIAC et SEMC, l’ex-patron a réalisé une œuvre immense qui ne devrait pas passer inaperçue.

Malgré le fait qu’André Siaka a pris sa retraite, il continue de penser que l’entreprise n’est pas seulement un centre de production et de profit. Elle est aussi un lieu de vie, qui concourt à l’épanouissement de l’homme et la promotion des valeurs humaines. Dans une œuvre baptisée 33°, on peut mesurer ses réalisations après 25 ans de présence à la tête de la Société Anonyme des Brasseries du Cameroun (SABC). C’est le 30 mai 1975 qu’André Siaka se présente aux Brasseries Glacières Internationales (BGI), 33 Avenue Wagram à Paris pour un entretien. Un mois plus tard, il reçoit une lettre de BGI fixant les conditions de son embauche, pour un poste au sein des Brasseries du Cameroun. Après 12 mois de stage en Angleterre et en Hexagone, en janvier 1977 André Siaka est recruté à la SABC. Le polytechnicien est né le 21 janvier 1949 à Bandjoun, une localité située dans la région de l’Ouest-Cameroun. L’homme connaît un brillant parcours à l’Ecole Saint Charles de Bandjoun, au Petit Séminaire Saint Michel de Melong et  au Collège Libermann de Douala. Il décroche le baccalauréat série C en 1968. Après les classes préparatoires du Lycée Sainte Géneviève en France, et l’Ecole Polytechnique de Paris, André Siaka obtient un diplôme d’ingénieur.

Patron des patrons en 1993 et 2008, notre concitoyen imprime sa marque au sein du Groupement Interpatronal  du Cameroun (GICAM). Cette structure lui doit sa stabilité, par le biais de la construction de l’immeuble siège, la promotion du dialogue avec les pouvoirs publics, l’instauration d’un climat d’apaisement au milieu des conflits inter entreprises, et l’agrégation des intérêts du patronat sous régional avec l’UNIPACE. Siaka est administrateur de plusieurs organisations et entreprises. Sa silhouette est présente à la CNPS, l’ARSEL, ECOBANK, ORANGE CAMEROUN, CHANAS ASSURANCES et la Commission des Marchés Financiers (CMF). Il préside également le Comité National de Facilitation du Trafic Maritime. Depuis janvier 2014, ce natif de Bandjoun occupe les positions d’administrateur de la SABC, de PCA de la SOCAVER et de SIBRACA AFRIQUE au sein du Groupe BGI. André Siaka qui entend s’investir dans la construction des axes routiers, est entrain de mettre sur pied une entreprise dénommée Routes d’Afrique (Routd’Af). Consul Honoraire de Monaco, Siaka est Chevalier de la Légion d’Honneur (France), Officier de la Reconnaissance Communautaire (CEMAC) et Commandeur de l’Ordre National de la Valeur. Ce grand amateur de cognac marié à Rose Youmdjou, a encore de beaux restes à faire valoir dans le monde du patronat. Il suffit de lui accorder le temps.

Arrivé à la tête de la SABC en pleine récession économique, Siaka met en exergue son génie d’ingénieur pour affronter les difficultés. Le 16 novembre 1988, André Siaka est nommé directeur des Brasseries du Cameroun. Première prouesse du manager Siaka, le capital de la Société Anonyme des Brasseries du Cameroun, passe de 9 à 11 milliards de nos francs. Cela traduit la volonté du Groupe Castel d’investir au Cameroun. Face à l’ampleur de la crise, la SABC est obligée de fermer des lignes complètes d’embouteillage et de se séparer d’une partie du personnel. Après la dévaluation du franc CFA intervenue le 12 janvier 1991, le marché commence à se remettre des effets de la crise. André Siaka lance la restructuration et entame l’externalisation de certains métiers (chauffeur-gardien-mécanicien-nettoyeur-vendeurs). Les transporteurs-livreurs qui percevaient un salaire fixe, sont désormais rémunérés en fonction de leur rendement. La société accroît son chiffre d’affaire en même temps que, son développement entraîne celui de nombreuses entreprises satellites. Une entreprise pour gérer les chauffeurs se crée. Une autre destinée à déclochardiser pour les vendeurs se met en place. Ainsi de suite. Le vaste réseau de chômeurs est très vite transformé en nid de chefs d’entreprises. C’est le début de la sous-traitance formelle. Cette manière de convertir les charges fixes en charges variables, et d’impacter sa filière de sa création de la valeur ajoutée par une dynamique de transmission de mouvement, est devenue une référence dans les écoles de commerce au Cameroun.

andré siakaGrâce à une intelligence managériale hors pair, André Siaka et son équipe obtiennent des résultats satisfaisants. Après 10 années de gestion, le volume des ventes de la SABC atteint les 3,9 millions d’hectolitres. Avec un système de management opérationnel baptisé 3A (Attentif à l’environnement, Alerte dans le comportement, Agressif dans la réaction), l’entreprise s’est irréversiblement placée sur une pente ascendante. Sous Siaka tous les aspects techniques de la production sont touchés. Dans le domaine du conditionnement, des lignes plus performantes de 36.000 à 45.000 bouteilles / heure avec des pasteurisateurs à régulation prennent la place des lignes de 12.000 à 20.000 bouteilles / heure. Les processus de fabrication évoluent rapidement, pour hisser la production de la SABC à un standard qui échappe aux brasseurs ordinaires. Le brassage en densité est surclassé par le brassage en haute densité avec des installations de pointe. La SOCAVER connaît une modernisation tous azimuts. Il y a l’autonomisation et la production de l’énergie électrique en 2002, et plein d’autres réalisations. La Société Anonyme des Brasseries du Cameroun et ses filiales, se comportent comme des poissons dans l’eau. Toutes sont certifiées ISO 9001:2008 et se préparent à décrocher une certification aux normes ISO 22.000 et 14.001. Le but est de renforcer la confiance du consommateur.

 

International : Les institutions au coeur du système

Classé dans : Non classé — ganola @ 13 h 30 min

Selon le rapport de Reporters sans frontières, 31 institutions ont été désignées ennemis d’internet depuis un certain temps. L’intégralité du document.

Les institutions au cœur du système de censure et de surveillance

En février 2013, Natalia Radzina, rédactrice en chef de Charter 97, un site d’information bélarusse régulièrement censuré pour ses positions critiques vis-à-vis du pouvoir, assistait à la conférence sur Internet et la liberté de la presse organisée par l’OSCE à Vienne. Elle y est tombée sur une connaissance qu’elle aurait préféré ne pas croiser : un membre du Centre analytique des opérations, l’organisme qui coordonne les opérations de surveillance et de censure sur Internet au Bélarus. Ce sont ces institutions, peu connues mais souvent au centre des systèmes de surveillance ou de censure de nombreux Etats, que Reporters sans frontières a décidé de mettre en avant dans son rapport « Ennemis d’Internet », publié  à l’occasion de la Journée mondiale contre la censure, le 12 mars.

Désigner comme « Ennemis d’Internet » des institutions plutôt que des Etats permet de mettre en évidence la schizophrénie de certains pays lorsqu’il est question des libertés en ligne. Ainsi, sur les 31 institutions désignées « Ennemis d’Internet » par Reporters sans frontières, trois appartiennent à  des démocraties qui se veulent traditionnellement respectueuses des libertés fondamentales : le Centre de développement des télématiques en Inde, le Government Communications Headquarters (GCHQ) au  Royaume-Uni et la National Security Agency (NSA) aux États-Unis.

La NSA et le GCHQ ont espionné les communications de plusieurs millions de citoyens, dont de nombreux journalistes, introduit sciemment des failles de sécurité dans les matériels servant à acheminer les requêtes sur Internet et piraté le cœur même du réseau dans le cadre des programmes Quantum Insert pour la NSA et Tempora pour le GCHQ. Internet était un bien commun, la NSA et le GCHQ en ont fait une arme au service d’intérêts particuliers, bafouant au passage la liberté d’information, la liberté d’expression et le droit à la vie privée.

Les pratiques de surveillance massive de ces trois pays, dont certaines ont été révélées par le lanceur d’alerte Edward Snowden, sont d’autant plus intolérables qu’elles seront – et sont déjà – utilisées comme argument par des pays autoritaires tels que l’Iran, la Chine, le Turkménistan, l’Arabie Saoudite ou le Bahreïn pour justifier leurs propres atteintes à la liberté de l’information. Comment les Etats dits démocratiques pourraient-ils désormais s’ériger en donneurs de leçons quant à la protection des acteurs de l’information alors qu’ils adoptent les pratiques qu’ils dénoncent chez ces régimes anti-démocratiques ?

Sociétés privées et collaborations entre Etats

Dans la liste des Ennemis d’Internet 2014, on trouve également les « dealers de la surveillance » que sont les trois salons d’armement ISS World, Technology Against Crime et Milipol. Ces forums mettent en relation des sociétés spécialisées dans l’interception des communications ou le blocage de contenus en ligne avec des officiels et des représentants des gouvernements iranien, chinois, bahreïni, etc. Là encore, il convient de pointer le comportement ambivalent des démocraties occidentales : en 2013, TAC et Milipol étaient tous deux accueillis par la France. En décembre de la même année, cette dernière publiait pourtant un avis contraignant les sociétés françaises exportatrices de matériel de surveillance hors Union européenne à demander une autorisation auprès de la DGCIS (Direction générale de la compétitivité, de l’industrie et des services).

La censure et la surveillance par les institutions ennemies d’Internet ne seraient pas possibles sans les outils développés par les sociétés privées fréquentant les allées et les stands de ces salons. L’agence de sécurité des réseaux d’information (INS) en Éthiopie a traqué des journalistes jusqu’aux Etats-Unis  grâce à des logiciels espions fournis par la société italienne Hacking Team, désignée « Ennemi d’Internet » par Reporters sans frontières en 2013. La NSA elle-même a fait appel aux services de la société française Vupen spécialisée dans la découverte et l’exploitation de failles de sécurité.

Les entreprises privées ne sont pourtant pas les seules à équiper les pays Ennemis d’Internet en technologies de surveillance. La Russie a exporté son système de surveillance, SORM, chez ses proches voisins. Au Bélarus, le décret n°60 sur « les mesures à prendre pour améliorer l’utilisation du réseau national d’Internet » impose aux fournisseurs d’accès Internet l’installation de SORM.

L’Iran peine à créer son « Internet halal », un réseau national déconnecté du Web et placé sous le contrôle absolu des autorités. La Chine, passée maître dans le contrôle de l’information en ligne depuis l’édification de sa « Grande Muraille électronique », vient à la rescousse des Gardiens de la révolution, du Conseil suprême du cyberespace et du Groupe de travail de détermination de contenus criminels. Cette collaboration a été annoncée  par le vice-ministre de l’information iranien, Nasrolah Jahangiri, à l’occasion d’une visite du State Council Information Office de la République populaire de Chine.

Les élans pédagogiques de la Chine ne s’arrêtent pas là : le site d’information indépendant Zambian Watchdog a fait état en février 2013 de la collaboration des autorités zambiennes avec la Chine pour installer un système de surveillance du réseau Internet. Les blocages des sites Zambia Watchdog et Zambia Reports entre juin et juillet 2013 témoignent de la volonté de la Zambie de contrôler l’information en ligne.

La Chine est également présente en Ouzbékistan par l’intermédiaire de la société ZTE. Celle-ci, qui y a ouvert un bureau en 2003, est devenue le principal fournisseur du pays en modems et routeurs.

La protection du territoire instrumentalisée

La NSA, le GCHQ, l’Agence de sécurité des réseaux d’information (INS) en Ethiopie, l’Unité des services d’Internet (ISU) en Arabie Saoudite, le Centre analytique des opérations (OAC) au Bélarus, le FSB en Russie, le Service national de la sûreté et du renseignement (NISS) au Soudan sont autant d’agences de protection du territoire qui ont largement outrepassé leur mission originelle pour espionner ou censurer les acteurs de l’information.

Cette tendance à instrumentaliser la sécurité nationale pour justifier des atteintes aux libertés fondamentales se retrouve dans d’autres institutions que celles épinglées dans ce rapport. En Colombie, une cellule de surveillance numérique, vraisemblablement pilotée par le gouvernement, a intercepté plus de 2600 emails entre les porte-parole des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) et des journalistes internationaux.

En France, le Parlement a adopté fin 2013 à la hussarde, malgré les protestations de nombreuses organisations de défense de droits de l’Homme, la loi de programmation militaire. L’article 20 de cette loi autorise la surveillance des communications téléphoniques et Internet en temps réel, sans intervention d’un juge. Les motifs invoqués sont larges et évasifs et vont de la « recherche de renseignements intéressant la sécurité nationale » à « la sauvegarde des éléments essentiel du potentiel économique de la France » en passant par « la prévention du terrorisme, de la criminalité et de la délinquance organisées et de la reconstitution ou du maintien de groupements dissous ».

Un monopole dangereux des infrastructures

Au Turkménistan, en Syrie, au Vietnam ou au Bahreïn, la mainmise des autorités sur les infrastructures du réseau facilite le contrôle de l’information en ligne. En Syrie ou en Iran, le débit de la bande passante est régulièrement ralenti pour empêcher la diffusion d’images de manifestations.

Des solutions plus drastiques sont parfois employées : en novembre 2012, les autorités syriennes ont coupé les réseaux Internet et téléphoniques pendant plus de 48 heures. En Chine le 22 janvier 2014, pour bloquer la révélation d’un scandale financier éclaboussant les élites chinoises, les autorités ont coupé Internet pendant plusieurs heures. Au Soudan, le 25 septembre 2013, pour empêcher l’organisation de manifestations via les réseaux sociaux, les autorités ont coupé le réseau dans tout le pays pendant 24 heures.

Les intermédiaires techniques enrôlés par les censeurs

Les autorités demandent de plus en plus souvent aux intermédiaires techniques, fournisseurs d’accès et hébergeurs, de jouer les gendarmes du Net.

Certains cas extrêmes sombrent dans le ridicule, comme en Somalie  où la milice islamiste Al-Shabbaab a déclaré illicite l’usage d’Internet en janvier 2013. La milice ne disposant ni des compétences ni des capacités techniques pour couper Internet, elle a intimé l’ordre aux fournisseurs d’accès de mettre un terme à leurs services sous quinze jours. Ironie de l’histoire, cette mesure, afin d’être portée à la connaissance de la population, a été mise en ligne sur des sites Internet favorables aux « shebab » (les jeunes).

Plus insidieux, en France, les lois sur l’égalité homme-femme et la lutte contre la prostitution ont contribué à augmenter la responsabilité des intermédiaires techniques dans le filtrage des contenus après notification. L’article 17 du projet de  loi sur l’égalité femmes-hommes oblige les fournisseurs d’accès à Internet et les hébergeurs à identifier et à signaler tout contenu incitant ou provoquant à la haine sur une base sexiste, handiphobe ou homophobe.

Au Venezuela, le président Nicolás Maduro a obligé les FAI à filtrer des informations jugées sensibles. Elles ont été sommées de bloquer une cinquantaine de sites qui traitaient du taux de change et de l’inflation galopante, des thèmes contribuant à alimenter la « guerre économique » contre le pays. Ce qui n’a pas empêché de multiples mouvements contestataires de se développer face aux déséquilibres économiques et aux problèmes d’insécurité. Vendredi 24 février 2014, alors que de nombreuses photos des manifestations circulaient sur Twitter, les autorités vénézuéliennes ont à nouveau ordonné aux fournisseurs d’accès de bloquer le service d’images du réseau social Twitter.

En Turquie, les derniers amendements à la loi n°5651 sur Internet, votés le 5 février 2014, ont transformé les FAI en véritables instruments de censure et de surveillance. Ces amendements visent à les réunir au sein d’une nouvelle structure censée centraliser les demandes de blocage et de retrait de contenu. Les FAI n’auront d’autre choix que d’y adhérer et de mettre en place les outils de surveillance imposés par les autorités, sous peine de mettre la clé sous la porte. Le projet de loi impose également aux intermédiaires techniques de conserver des données de connexion des internautes pour une durée de un à deux ans. Ils devront les transmettre aux autorités compétentes sur simple demande. Le texte ne précise pas quelles données devront être fournies, sous quelle forme, ni quel usage en sera fait. D’après les experts, il serait question de l’historique des sites et réseaux sociaux visités, des recherches effectuées, des adresses IP, voire des titres des emails.

Cadres juridiques liberticides

Le cadre juridique constitue souvent le premier outil pour museler l’information en ligne. Au Vietnam, en plus des articles 88 et 79 du Code pénal, le ministère de l’Information et des Communications n’hésite pas à légiférer afin de créer un cadre législatif toujours plus répressif. Ainsi, le décret 72, en vigueur depuis le 1er septembre 2013, définit une utilisation extrêmement restrictive des blogs et des réseaux sociaux puisqu’il limite leur utilisation à la « diffusion » ou au « partage » d’informations « personnelles », interdisant aux internautes d’aborder des sujets d’actualité ou d’intérêt général.

En juillet 2013, la Gambie s’est dotée d’un nouvel outil législatif avec l’ajout de nouveaux amendements à la législation principale qui définit les limites de la liberté de l’information. Ceux-ci prévoient jusqu’à 15 ans d’emprisonnement ou une amende de 3 millions de dalasis (64 000 euros) pour « la diffusion de fausses nouvelles concernant le gouvernement de la Gambie ou ses fonctionnaires ». Au Bangladesh, la loi sur les crimes numériques adoptée en 2006 et amendée en août 2013 a permis l’inculpation de cinq personnes, dont quatre blogueurs et le secrétaire général de l’ONG Odhika. L’interprétation des « crimes numériques » est extrêmement large et imprécise puisque cette loi y inclut la « publication en ligne d’informations fallacieuses ou à caractère obscène ou diffamatoire ». A Grenade, une récente loi sur les crimes électroniques interdit l’utilisation de « systèmes électroniques » pour publier des « informations grossièrement offensantes ou ayant un caractère menaçant ». Là encore, des motifs vagues et imprécis constituent une réelle menace pour la liberté de l’information.

Permis de publier

La mise en place de licences pour les sites d’information est également une pratique courante pour contrôler l’information en ligne. A Singapour, en juin 2013, les autorités ont mis en place une véritable barrière économique pour les médias en ligne. Les sites recevant plus de 50 000 visiteurs mensuels et publiant plus d’un article par semaine sur le pays doivent acquérir une licence individuelle facturée 50 000 SGD (29 000 euros) et renouvelable tous les ans. Depuis 2007, en Ouzbékistan, les sites d’information sont assimilés aux autres types de médias et ont l’obligation de s’enregistrer auprès des autorités. La procédure d’enregistrement est arbitraire et l’accréditation soumise à un examen du contenu. En Arabie Saoudite, depuis 2001, les sites de médias traditionnels doivent demander une licence auprès du ministère de l’Information et de la Culture. Celle-ci doit être renouvelée tous les trois ans. Ce tour de la censure et de la surveillance sur Internet est loin d’être exhaustif. Il est fort probable que les documents d’Edward Snowden, feuilletonnés depuis juin 2013 par le journaliste Glen Greenwald, nous apprendront l’existence d’autres pratiques au cours des mois à venir. La dernière en date, et peut-être la plus scandaleuse, l’existence d’un programme Optic Nerve destiné à capturer les images de webcams de millions d’internautes utilisateurs des services de Yahoo, semble démontrer la totale absence de limites des agences de renseignement.

Quels sont alors les axes de riposte possibles pour préserver la liberté de l’information en ligne ? Il est essentiel :

D’agir au niveau des institutions internationales pour renforcer le cadre juridique relatif à la surveillance d’Internet, à la protection des données et à l’exportation de matériel de surveillance informatique (lire les recommandations de Reporters sans frontières)

De former les acteurs de l’information à la protection de leurs données et communications ; Reporters sans frontières s’est engagée sur ce terrain depuis plusieurs années et organise des ateliers de sensibilisation en France, en Egypte, en Tunisie, en Turquie, en Thaïlande, en Afghanistan, au Tadjikistan, etc.

De continuer à informer sur les pratiques de surveillance et de censure. C’est tout l’objet de ce rapport.

 

10 mars 2014

Cameroun : Les autorités boycottent la soirée du CAPEC

Classé dans : Non classé — ganola @ 13 h 59 min

Attendus vendredi passé au Hilton Hotel de Yaoundé, les ministres Marie Thérèse Abena Ondoa et Catherine Bakang Mbock ne se sont pas présentées.

Le Conseil Africain pour la Promotion de l’Ethique et la Citoyenneté (CAPEC) est-il un caillou dans la chaussure du gouvernement camerounais?  Ce 07 mars 2014, le Bouma du Hilton Hotel n’a pas fait son plein d’œuf. Nombre de cartons d’invitation ont été distribués, mais il n’y a que les jeunes qui répondu favorablement à l’invitation du CAPEC. On a noté la présence massive des étudiants à la soirée culturelle du Conseil Africain pour la Promotion de l’Ethique et la Citoyenneté. Ce qui a été présenté comme étant une cérémonie grandiose, s’est malheureusement transformé en festival du boycott. La soirée culturelle a failli être annulée, à cause de la célébration de la journée internationale de la femme. Selon le personnel du Hilton Hotel, la première dame a réservé l’espace pour les festivités du 08 mars. A la veille de cet important événement, il était donc imprudent d’ouvrir la salle, à ceux qui étaient venus prôner l’éthique et la moralité publique. Finalement le CAPEC a eu accès à la salle.

Il faut avouer que l’action du Conseil Africain pour la Promotion de l’Ethique et la Citoyenneté commence à donner les céphalées aux officiels camerounais. Ces derniers pensent qu’ils vont se faire harakiri, en soutenant la croisade contre les comportements déviants au Cameroun. Soulignons qu’en matière d’éthique, les gouvernants camerounais ne sont pas un exemple à suivre. Inutile donc d’accepter un instrument, qui risque de se retourner tôt ou tard contre eux. Le CAPEC ne peut que rencontrer des obstacles sur sa route, dans la mesure où il s’évertue à ramer à contre courant. Au Cameroun, tenue indécentele vice a pris le pas sur la vertu. Cette situation de pagaille fait en sorte que, ceux qui tentent de renverser la tendance soient toujours perçus comme des ennemis. La dignité de la personne humaine n’a pas de prix, et il faut se battre à chaque instant pour la défendre. Malgré les écueils, le Conseil Africain pour la Promotion de l’Ethique et la Citoyenneté n’est pas prêt de baisser les bras.

7 mars 2014

Cameroun : Dr Petsoko prépare un ouvrage sur Ali Bongo

Classé dans : Non classé — ganola @ 13 h 37 min

Le naturopathe camerounais Clément Petsoko mettra bientôt sur le marché, un livre sur le président gabonais. 

Décidément les chefs d’Etats d’Afrique Centrale, sont devenus une source d’inspiration. Après la publication de notre confrère Jules Ferry Kamdem sur le président Paul Biya, le docteur Clément Petsoko prépare un livre sur le successeur d’Omar Bongo Ondimba. Ce projet a failli capoter en raison du scandale du Pack Biostol qui a éclaté au Gabon. L’homéopathe Petsoko s’est retrouvé dans un pétrin, parce que deux de ses anciens collaborateurs ont utilisé son nom et son circuit pour commercialiser le Biostol en terre gabonaise. Ce produit qui ne sort pas du laboratoire du docteur Petsoko et qui était sensé combattre la stérilité, a fait de gros dégâts sur la santé des Gabonais. Le gouvernement gabonais a été obligé d’interdire sa vente pour apaiser les esprits. Face à cette situation désastreuse, les consommateurs et des Organisations Non Gouvernementales opérant au pays d’Ali Bongo, ont déposé plainte contre Clément Petsoko. Notre concitoyen a été accusé d’homicide et d’empoisonnement volontaire. Ne sachant pas ce qui se tramait, le promoteur du GIC Morgan and Wilfried Laboratory est descendu au Gabon pour finaliser son ouvrage sur Ali Bongo. C’est ainsi qu’il a été cueilli à froid, par les éléments de la Police des frontières gabonaise. De fil en aiguille, l’homme s’est retrouvé au frais et toutes les explications par lui données, n’ont pas servi à grand-chose.

Les autorités gabonaises étaient sûres, d’avoir mis la main sur le scélérat tant recherché. La Présidence de la République gabonaise a été directement saisie. Les cadres du régime d’Ali Bongo ont décidé d’annuler le projet de rédaction de l’ouvrage. Pour eux, il était hors question que l’auteur dudit ouvrage soit impliqué dans un scandale sanitaire. Les médias gabonais et étrangers sont directement entrés dans la danse. Ceux-ci ont traité le docteur Petsoko de tous les noms d’oiseaux. Une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur le scandale du Biostol. Au bout de l’enquête, on s’est rendu compte que la justice gabonaise s’était lourdement trompée en mettant le grappin sur Clément Petsoko. Il a été établi que la représentante des produits du Laboratoire Morgan and Wilfried au Gabon, et l’ancien homme de main du Patron du Dolcena Palace à Yaoundé avaient menti sur l’origine du Pack Biostol. En réalité, le docteur Petsoko n’est pas l’inventeur de ce produit pharmaceutique nocif. Ses anciens collaborateurs ont tout simplement utilisé sa bonne réputation, pour le faire passer sur le marché gabonais.

Signalons que les produits de l’homéopathe Clément Petsoko sont très appréciés en République gabonaise. Au bout du compte, les autorités gabonaises ont constaté qu’en janvier 2013,  l’Etat du Cameroun a suspendu la commercialisation du Pack Biostol à cause de ses effets néfastes sur la santé des consommateurs. La vérité ayant éclatée au grand jour, les dirigeants gabonais ont présenté des excuses au docteur Petsoko. Grâce à l’action d’Interpol, les auteurs de la supercherie ont été mis aux arrêts. On ne connaît pas le contenu de l’œuvre littéraire qui sera publiée sur le président Ali Bongo. Mais s’il faut s’en tenir à la tradition, le public aura droit à un tissu de louanges. Vu les relations qui existent entre Bongo junior et l’auteur du livre, on peut parvenir à la conclusion que beaucoup de surprises agréables attendent les lecteurs. Nul ne peut écrire un bouquin sur son ami dans le but de ternir son image.

docteur petsoko

 

Cameroun : Sorel Ibrahim Keita au chevet du chanteur Longuè Longuè

Classé dans : Non classé — ganola @ 13 h 31 min

Lors de son séjour au Cameroun, le membre actif de SOS Racisme a soutenu qu’il est prêt, à défendre la cause de la star camerounaise.

Si tout se passe bien, l’artiste musicien Longuè Longuè aura dans les jours à venir, le soutien de certaines associations de défense de droits de l’homme. Sorel Ibrahim Keita a dit lors d’un échange avec des hommes de médias, qu’il est vivement intéressé par la situation de Longuè Longuè. Des actions seront engagées en faveur du libérateur. Mais à condition que son dossier soit propre. Selon Ibrahim Keita, l’association SOS Racisme lutte contre les injustes et ne peut encourager ceux qui violent la loi. Précisons que le chanteur engagé Longuè Longuè est au cachot en Hexagone. Et une double accusation pèse sur lui. La justice française lui reproche d’avoir foulé le sol hexagonal sans papier. Il est aussi accusé de viol sur mineur. La personne violée est la nièce de l’ex-compagne du chanteur camerounais. En ce qui concerne le viol, Longuè Longuè a toujours clamé son innocence. Il soutient que sa conjointe, a décidé de salir son image pour une affaire sentimentale. Dans un premier temps, ce musicien de renommée internationale a pu glisser entre les mailles de la justice française. Ses proches lui ont conseillé de ne plus remettre les pieds en France. Selon des témoignages, Longuè Longuè après avoir consulter les oracles, et suivi des séances de prières chez  pasteur bien connu est allé se jeter dans la gueule du loup.

Le makossa man a écopé de dix ans de prison ferme. Cette décision judiciaire a eu pour effet de briser sa riche carrière musicale. Celui qui s’est toujours présenté comme le libérateur est en ce moment en captivité au pays de François Hollande. Qui va donc libérer le libérateur ? Est-ce Sorel Ibrahim Keita ? Ce militant de droits de l’homme est engagé dans un autre dossier brûlant. C’est celui de Michel Atangana. Sorel Keita a expliqué que lors de son passage à l’émission « En sol majeur » diffusée sur Radio France International (RFI), Michel Thierry Atangana qui le suivait de sa cellule du SED a été vivement impressionné. Quelques jours plus tard, Thierry Atangana a instruit à ses sœurs d’entrer en contact avec lui. C’est depuis ce jour, qu’Ibrahim Keita a décidé d’embrasser la cause du président du COPISUR. Mais en ce qui concerne le dossier Longuè Longuè, le schéma est tout à fait différent. C’est par simple compassion que Keita veut enclencher des actions au bénéfice de Longuè Longuè. Le fait que l’artiste soit abandonné à lui-même ne l’arrange pas du tout. L’homme est actuellement seul devant son destin, pourtant ses chansons ont suscité la passion des millions de mélomanes. Dans un de ses titres à succès, le chanteur sawa dit qu’il ne pourra et qu’il vivra. Tant qu’il y a la vie, il y a toujours espoir.

longue longue

 

Guinée Equatoriale : La Maison de la Francophonie inaugurée

Classé dans : Non classé — ganola @ 13 h 09 min

maison de bataLa cérémonie s’est déroulée le 26 novembre 2013, en présence du président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo et de Françoise Etoa, la présidente du Cercle des Enfants de l’association Défense de la langue française.

La Maison de la Francophonie Léopold Sédar Senghor offre aux jeunes Equato-guinéens, une ludothèque avec des jeux éducatifs français, de salles de jeu, un espace informatique, un bloc pour la lecture, une cantine et des aires de jeu. Pour l’instant, la cité de Bata abrite l’unique maison de la francophonie que compte l’Afrique centrale. C’est au cours d’une rencontre, entre le chef de l’Etat équato-guinéen et François Etoa, que l’idée de lancer le  projet a germé. Le projet d’édification de la Maison de la Francophonie a séduit le président Obiang Nguema, parce qu’il est francophile et pratique parfaitement le français. La Guinée Equatoriale est entourée de pays francophones. Et Teodoro Obiang Nguema souhaite ouvrir son peuple à la francophonie. Au niveau de la Communauté Economique et Monétaire d’Afrique Centrale, la langue de Molière reste et demeure la plus pratiquée. Face à cette situation, les Equato-guinéens se sentent quelque peu à l’étroit. Le président Obiang Nguema et son gouvernement, ont offert un lopin de terre et une enveloppe de 2.000.000 d’euros pour soutenir le projet de construction de la Maison de la Francophonie de Bata. Madame Etoa, la présidente du Cercle des Enfants de l’association Défense de la langue française s’en réjouit.

Elle trouve que cette Maison de la Francophonie, symbolise l’amitié entre les peuples camerounais et équato-guinéens. Le président équato-guinéen a décidé d’honorer Léopold Sédar Senghor en lui dédiant ladite maison. Il faut signaler que l’ex-président sénégalais est parmi les pères fondateurs de la Francophonie. Une dizaine de jeunes de tous les pays francophones, invités à découvrir la Guinée Equatoriale pourront y être hébergés dans la Maison de la Francophonie de Bata, en échange de quelques heures d’animation. Dans les prochains jours, l’Ecole Française de Bata fondée par les entreprises hexagonales opérant au pays d’Obiang Nguema, va intégrer la Maison de la Francophonie. Peu à peu, cette école gagnera en volume dans le but d’accueillir les élèves équato-guinéens. L’ouverture de la Maison de la Francophonie de Bata vient à point nommé. En raison de son boom économique sans précédent, la Guinée Equatoriale attire en ce moment un flux migratoire important. Les ressortissants des pays voisins, y opèrent en grand nombre dans tous les secteurs d’activités. A cela, il faut ajouter la présence massive des entreprises françaises comme Total, Egis, Bouygues, Razel-Bec et EGTC.

Petit à petit, on s’achemine vers une francisation de la Guinée Equatoriale. L’association Défense de la langue française, a pour objectif de maintenir le français tout en ayant le souci de son évolution. Défense de la langue française, est basée en France et compte environ 3000 adhérents. Cette association abrite des cercles (Ambroise Paré, Blaise Pascal, François Seydoux…) qui étudient les termes en usage dans la médecine, la diplomatie, la science etc. L’association Défense de la langue française dispose d’une revue trimestrielle, faisant écho de la vie du français en Hexagone et dans le reste de la planète. La revue s’intéresse également à l’avenir des autres idiomes européens. Depuis 1992, le Prix Richelieu a été mis en jeu par Défense de la langue française. Ce prix récompense chaque année, un journaliste de la presse écrite ou audiovisuelle qui aura témoigné, par la qualité de son langage son souci de défendre la langue française. Le Prix Richelieu 2013 a été décerné à l’écrivain et musicologue Alain Duault, pour ses émissions sur Radio Classique à savoir Duault Classique et L’invité classique d’Alain Duault. Le Cercles des Enfants a créé à l’étranger, des ludothèques pour les marmots âgés de 4 à 10 ans. Nous espérons que l’initiative de Françoise Etoa produira de bons fruits.

 

 

 

France : Michel Thierry Atangana en pleine réinsertion

Classé dans : Non classé — ganola @ 12 h 44 min

L’ex-prisonnier français libéré à la faveur de la grâce présidentielle prononcée par Paul Biya, a entamé une opération de reconquête du territoire perdu.

Contrairement à certaines informations qui circulent, Michel Thierry Atangana Abéga est prêt à pardonner à tous ceux qui ont contribué à son embastillement. On se souvient que l’expert financier a passé 17 années de sa vie derrière les barreaux. Arrêté à la faveur de l’Opération Epervier pour détournement de fonds publics, le président du COPISUR n’a jamais cessé de clamer son innocence. On l’a même accusé de complicité de renversement du régime de Yaoundé. Des langues l’ont présenté comme étant le directeur de campagne de Titus Edzoa. C’est en 1997 que Atangana Abéga est tombé entre les mains de la justice. Dans un premier temps, il a été condamné à 15 ans de prison. Dans un second, la justice camerounaise lui a infligé une peine de 20 ans d’emprisonnement ferme. Sous la forte pression de la France, le président Paul Biya a fait durer le suspense. La Cour Suprême n’a pas permis à Thierry Atangana de recouvrer la liberté.

L’ex-détenu a subi des sévices corporels de la part de ses geôliers. Ces derniers l’ont copieusement rudoyé afin qu’il sollicite la grâce présidentielle. Toutes ces pratiques inhumaines n’ont pas fait fléchir le Français. La deuxième condamnation intervenue le 17 décembre 2013 a complètement ébranlé Atangana Abéga. Au lieu de continuer à moisir en taule, l’homme a introduit une demande de grâce présidentielle. La procédure a piétiné et au moment où tous les espoirs étaient enterrés, le locataire du Palais d’Etoudi a lâché du lest en procédant à la libération Michel Thierry Atangana. Premier réflexe, Atangana Abéga après sa libération s’est dirigé vers la résidence de Christine Robichon. C’est à partir de ce moment que le monde entier a compris que, Michel Thierry Atangana Abéga est vraiment de nationalité française. Depuis son retour en Hexagone, une nouvelle vie a commencé.

Le sacrifié de la Françafrique ne tarit pas d’éloges à l’endroit du promoteur du Renouveau. Selon lui, le natif de Mvomeka’a n’est pas responsable de ce qui est arrivé. Le chef de l’Etat camerounais est manipulé par son entourage. Le Cameroun reste et demeure, le meilleur risque pour le pays de François Hollande. Pour témoigner de sa gratitude, Michel Thierry Atangana a entrepris de visiter tous ceux ont œuvré pour sa libération.  Le 05 mars dernier, il a rendu visite au président François Hollande. Le numéro un hexagonal a pesé de tout son poids, pour que Atangana Abéga quitte la puante cellule du Secrétariat d’Etat à la Défense (SED) à Yaoundé. Le symbole de la vaillance a déclaré qu’il est bel et bien déterminé à continuer sa carrière d’expert financier. Il temps de tirer un trait sur le passé. Ce qui importe, c’est le futur. La situation de sa concitoyenne Lydienne Eyoum le préoccupe énormément. Un appel a été lancé en faveur de sa libération.thierry atangana et françois hollande

10 janvier 2014

Centrafrique : Michel Djotodjia par dessus bord?

Classé dans : Non classé — ganola @ 14 h 50 min

Si on s’en tient aux échos émanant du  sommet convoqué par Idriss  Deby Itno qui a pour but de rétablir la paix en Centrafrique, le tombeur de François Bozizé est entrain de perdre le contrôle de la situation.

De l’avis de nombre de parlementaires, leaders d’opinions, responsables associatifs et politiques centrafricains, la seule solution à la crise centrafricaine est le départ de l’ex-chef de la Séléka du pouvoir. Présenté au départ comme étant le sauveur du peuple centrafricain, Michel Djotodjia est actuellement poussé vers la porte de sortie par ses détracteurs. Le sommet pour la paix et la sécurité en Centrafrique, convoqué à Ndjamena par le président tchadien est entrain de tourner en faveur des partisans de la chute de Djotodjia. Il est question pour les Centrafricains de recommencer à zéro. Les pro-Bozizé, et les membres de la Séléka mécontents de la situation qui prévaut à Bangui, ne veulent plus entendre parler de Dotodjia. Pour eux, aucun retour à la normale n’est envisageable, tant que l’ex-chef putschiste garde les commandes de son pays. Des informations font état de ce que, la lettre de démission de Michel Djomichel djotodiatodjia aurait déjà été rédigée et n’attend plus que sa signature. Vous comprenez donc que, l’actuel homme fort de Bangui n’est pas l’auteur de cette note de désengagement . S’il en était, pourquoi attend-on son paraphe? Nous sommes là devant un coup d’état masqué. La fermeté affichée par le président Deby, à l’endroit de l’actuel président centrafricain est inexplicable.

Selon une opinion bien répandue, Idriss Deby a été pour beaucoup dans le renversement de François Bozizé. Le numéro un tchadien, a refusé de jouer les gendarmes comme par le passé.  La Centrafrique est un terrain, que le patron du Mouvement Patriotique du Salut (MPS) connaît parfaitement. Ses troupes ont l’habitude d’y faire des incursions. Pourquoi Ndjamena a-t-il choisi de lâcher Bangui? Les exactions dont ont été victimes, les ressortissants tchadiens au Royaume des Diamants, n’arrangent pas du tout Idriss Deby Itno. L’homme a même promis de châtier tous ceux qui ont martyrisé ses compatriotes. Le chef de l’Etat tchadien veut à tout prix, se débarrasser de l’image de parrain qui colle sur lui. Les mauvaises langues disent que, le premier citoyen tchadien est pris dans son propre piège en Centrafrique. Et surtout, il voudrait se positionner comme le sapeur pompier attitré de l’Afrique Centrale. C’est l’artisan de la paix de la sous-région. Il sait répondre à toutes les sollicitations. Idriss Deby depuis un certain temps, ne cesse de marquer les points en ce qui concerne la paix et la sécurité, dans la zone de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale en abrégé CEEAC.

23 novembre 2013

Cameroun : Les riveraines de l’usine à gaz de Logbaba aux abois

Classé dans : Non classé — ganola @ 14 h 25 min

photo logbabaCe projet d’envergure basée dans la ville de Douala, a été conçu dans l’ignorance des intérêts de la société camerounaise.

Le projet d’exploitation du gaz de Logbaba est en ce moment, au centre d’une controverse qui ne cesse d’alimenter les tensions sociales. Ce projet est appelé,  Projet Gaz de Logbaba parce qu’en 1957, Logbaba était le terminus de la voie ferrée. Et la société ELF qui menait les travaux d’exploration sur le site gazier, utilisait le chemin de fer pour acheminer son matériel. En réalité, les installations du projet d’exploitation se trouvent à Ndogpassi plus précisément au lieu-dit Logmayangui. On apprend que c’est en 2001, qu’un permis d’exploitation gazière a été délivré au groupe britannique VOG (Victoria Oil and GAS), à travers sa filiale Rodeo Development Limited sur une superficie estimée à 20 km2. Le site gazier se trouve en plein cœur du quartier Ndogpassi à Douala. Dans cette zone de la capitale du Littoral abritant 130.000 âmes, le gisement gazier a été découvert en 1957. VOG opère dans les domaines d’exploration et d’exploitation d’hydrocarbures en Afrique et FSU. Ses principaux actifs sont de 95% de parts dans le projet de gaz de Logbaba.

Victoria Oil and Gas détient 100% des projets de gaz et pétrole installés à l’ouest de Medvezhye en Russie. Depuis le 02 juillet 2011, VOG est l’actionnaire principal du projet d’exploitation de gaz de Logbaba. Le groupe RSM Production Corporation qui détenait 38% des parts dans le projet et qui avait la charge de diligenter certaines affaires mégalo-opérationnelles s’étant retiré, Victoria Oil and Gas a pour coactionnaire dans le projet, la Société Nationale des Hydrocarbures en abrégé SNH. La SNH détient 5% des parts dans le projet d’exploitation de gaz de Logbaba.  Les travaux d’exploration liés au projet ont débuté en juin 2009. Ils se sont achevés en 2011, avec la signature par le président Paul Biya au mois d’avril, du décret 2011/112 l’autorisation d’exploitation à la société Rodeo. Ce gisement d’envergure doit être exploité pendant 25 ans avec en option la possibilité, de poursuivre l’activité extractive sur le site durant 15 années supplémentaires. Dès l’entame de la phase exploratoire du projet, des dérapages ont été enregistrés. La législation camerounaise en ce qui concerne l’activité extractive industrielle a été foulée au pied.

Le projet d’exploitation de gaz de Logbaba, a été lancé sans certificat de conformité environnementale. Rodeo a procédé en 2009, aux premiers travaux de forage sur le site gazier. Précisons que l’opération s’est déroulée en violation de la législation en vigueur. Et c’était au lendemain de la réunion d’information des populations, par rapport à la mise en exploitation du gisement gazier de Logbaba. En septembre 2009, des audiences publiques ont eu lieu parce que les riverains se sont révoltés. Ces audiences avaient pour but, de présenter l’étude d’impact environnemental du projet de Logbaba. Les rares riverains qui étaient au total 207, n’ont pas pu émettre des avis objectifs sur le projet. Les documents soumis à leur attention étaient libellés en anglais. Pourtant les populations sont de souche francophone. A ceci, il faut ajouter la non-maîtrise par les populations, des connaissances liées aux projets gaziers et à leur impact sur l’environnement. Au départ, les ménages et les biens affectés par le projet gazier de Logbaba n’ont pas été répertoriés.

C’est en mai 2009, que la Commission de Constat et d’Evaluation (CCE) a dressé un répertoire. Et ce, en violation de la législation et des dispositions de l’étude d’impact. Les dispositions stipulaient qu’avant toute activité exploratoire sur le site, que les familles habitant le périmètre de sécurité soient évacuées. Il fallait procéder à cette opération pour éloigner les populations des explosions, des tremblements de terre, des difficultés d »accès aux chaumières, de la température élevée et des caprices des différents réseaux d’approvisionnement en eau et électricité. Les enquêtes visant à identifier et à évaluer les biens à détruire, se sont effectuées  dans le mépris des règles en vigueur. Cela a été fait à dessein dans l’optique d’amener les ménages, à proposer des pots de vins aux agents de la CCE. C’est ainsi qu’on s’est retrouvé avec des biens tantôt sous-évalués, tantôt surévalués. Les montants des indemnisations ont été arrêtés sur la base de l’action de la Commission de Constat et d’Evaluation.

Dans le décret d’indemnisation de 2012, on relève que les montants alloués aux biens à détruire, ne correspondent pas à la réalité. Le Centre d’Action pour la Vie et la Terre (CAVT) s’en est plaint auprès de la Commission Nationale Anti Corruption en abrégé CONAC. Mais curieusement, la CONAC est restée muette. Complicité ou négligence? En septembre 2012, une enquête a été initiée par le gouverneur du Littoral et le préfet du Wouri. On attend toujours les résultats de cette enquête. Le déplacement des populations a été effectué dans la violence. En avril 2013, les chefs de familles se sont retrouvés dans les services du préfet du Wouri. Les autorités les ont poussé à signer des documents, sans avoir eu le temps de consulter leur contenu. Tous ceux qui ont essayé de s’opposer à cette pratique, ont été purement et simplement jetés dehors par les forces de l’ordre. A l’issue de cette honteuse opération, des enveloppes minables ont été distribuées.  Courroucés par les indemnisations jugées injustes et inéquitables, certains chefs de familles ont refusé de quitter leurs habitations. C’est la descente musclée du Bataillon d’Intervention Rapide (BIR), qui les a poussé à capituler. D »après des témoins, les agents de ce corps d’élite de l’armée camerounaise se seraient livrés à des actes de viol public. Malgré ces pratiques, les membres de la famille Nami ont continué la résistance. Le plan de développement local n »a pas été pris en compte dans le projet d’exploitation du gaz de Logbaba. A quoi sert un projet s’il n’intègre pas la notion d’intérêt commun?

18 novembre 2013

Cameroun : Paul Biya procède à la pose de la première pierre du deuxième pont sur le Wouri

Classé dans : Non classé — ganola @ 15 h 38 min

paul biyaLa cérémonie s’est déroulée le jeudi 14 novembre 2013 dans la ville de Douala, en présence des élites du Littoral et des invités spéciaux.

Près de 110 milliards de Francs CFA ont été mobilisés pour l’édification du deuxième pont sur le Wouri. Ce projet d’envergure va permettre de désengorger la circulation sur l’ancien pont qui date de 1954. Le deuxième pont sur le Wouri est constitué d’un pont avec un tablier routier à 5 voies, dont deux voies partant de Deido vers Bonabéri et 3 voies de Bonabéri vers Douala., et un tablier ferroviaire à 2 voies. Les 2 voix de l’ancien pont seront réservées au trafic de Deido vers Bonabéri. Les usagers allant de Deido vers Bonabéri auront 4 voies tandis que ceux allant de Bonabéri à Douala en auront 4. Soit  7 voies au total au lieu de 2 voies actuellement disponibles pour les 2 sens. Les tabliers routes et rail sont des caissons en béton précontraint à hauteur variable construit encorbeillements successifs. Ils ont chacun 8 travées. La largeur du tablier est de 24 mètres et celle du tablier rail est de 10,10 mètres. Soit une largeur totale de 81,1 mètres pour le pont.

Les travaux de construction du deuxième pont sur le Wouri seront réalisés par le groupement d’entreprises constitué notamment de SOGEA-SATOM pour un montant de 109,16 milliards de FCFA répartis ainsi qu’il suit. 100,87 milliards pour la conception et la réalisation. 5,2 milliards pour l’assistance à la maîtrise d’ouvrage. Et 1,5 milliard pour les expropriations et le déplacement des réseaux d’eau, d’électricité, de téléphone etc. Le projet sera exécuté sur une période de 44 mois dont 8 pour la phase de conception et 36 pour celle des travaux. Il est financé par l’agence Française de Développement en abrégé AFD. Cette institution a déboursé 66 milliards pour la réalisation du deuxième pont sur le Wouri. Le deuxième Contrat de Désendettement et de Développement (CD2D) a proposé 20 milliards de FCFA. Pour boucler le financement, le budget de l’Etat du Cameroun a dégagé 23,16 milliards de nos francs.

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