Cameroun : Jean Marie Aboganena promeut l’éthique
Le promoteur de Jama Conseil prépare le lancement des activités du Conseil Africain pour l’Ethique et la Citoyenneté en abrégé CAPEC. Il l’a fait savoir au cours d’une causerie éducative organisée ce samedi 09 novembre 2013 à Yaoundé.
Le CAPEC est une association ayant pour but le changement radical des comportements au Cameroun en particulier, et en Afrique en général. Le Conseil Africain pour l’Ethique et la Citoyenneté fonctionne sous l’autorisation N°00001767/RDA/JOG/BAPP du 12 novembre 2012. Jean Marie Aboganena en est le président fondateur, et il a pour vice-président Biloa Ayissi. Un bureau en bonne et due forme est déjà constitué. Le CAPEC trouve son origine dans les multiples frustrations que son père géniteur a subies, tout au long de son parcours dans le domaine de l’événementiel au Cameroun. Aboganena est un ancien rédacteur du magazine panafricain dénommé Africa International. Pour des faits qu’il n’a pas commis, notre confrère vient de passer 5 mois à la Prison Centrale de Kondengui. Cet épisode douloureux, est le bouquet qui l’a poussé à mettre sur pied le Conseil Africain pour l’Ethique et la Citoyenneté. Au regard des comportements qui ne cessent de se dégrader au Cameroun, on peut affirmer mordicus que le CAPEC a le droit d’exister. La déviance s’est profondément installée dans les habitudes des Camerounais. Si rien n’est engagé pour stopper l’hémorragie, le civisme risque de terminer sa course au cimetière.
La série des crimes rituels qui ont endeuillé, des dizaines de familles sur le sol national est une parfaite illustration de la déviance. Il faut ajouter à ce tableau sombre, le monnayage des recrutements, l’achat des notes, le sabotage des équipements, le désordre urbain, le trafic d’organes humains, l’insécurité grandissante, les détournements de fonds publics, le mauvais accueil dans les services publics, l’enrichissement illicite, la contrebande, la fraude douanière, l’homosexualité, la zoophilie etc. Tous ces maux pourront bientôt trouver des remèdes, si tous les Camerounais adhèrent au projet du CAPEC. La société camerounaise a perdu tous ses repères surtout depuis que la misère et la pauvreté, se sont installées dans nos villes et villages. Le bon sens n’est plus la chose la mieux à l’heure actuelle. Tous les moyens sont bons pour vu qu’ils permettent d’atteindre le but. Il faut donc repenser les comportements. Dans un premier temps, le CAPEC a décidé de se déployer en milieu universitaire. Pour Jean Marie Aboganena, les étudiants ont une capacité extraordinaire à intégrer le changement. La preuve, après la résurgence du multipartisme au Cameroun en 1990, la population estudiantine a permis de donner un souffle nouveau à la politique nationale.
Contrairement au Club Ethique de Charles Atéba Eyéné, le Conseil Africain pour l’Ethique et la Citoyenneté entend bénéficier de l’appui de toutes les âmes de bonne volonté. Le CAPEC est ouvert à toutes les couches sociales. Une maxime française nous enseigne que l’union fait la force. Le changement radical des comportements ne peut pas s’opérer, si toute la communauté nationale reste indifférente. Le développement avant de prendre forme sur le terrain, commence dans les esprits. Vu les défis qui attendent notre pays, notamment l’émergence en 2035, on ne peut pas avancer si les comportements laissent à désirer. Pour soutenir ses efforts de changements, le CAPEC a besoin de ressources pour remplir sa mission. Ses ressources financières proviennent des adhésions, des cotisations, des activités génératrices de revenues, des dons et legs. Des partenaires établis en Occident sont prêts à financer les activités du Conseil Africain pour l’Ethique et la Citoyenneté. Dans les jours qui viennent, le CAPEC sera officiellement présenté à Yaoundé. Selon son fondateur, la cérémonie va se dérouler au Hilton Hotel. On espère que les Camerounais ne vont pas se monter réfractaires au changement radical des comportements.